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  • La fin de la dédiabolisation du Front National

    Les derniers scrutins électoraux ont illustré une certaine ascension du Front National en faisant la troisième force électorale du pays.

    A cette percée électorale s’accompagnait une tentative marketing de dédiabolisation du Front National pour élargir son nombre d’électeurs et ne plus effrayer une partie de la population.

    La grande présence de Florian Phillipot et Marine Le Pen dans les médias, la banalisation de certaines prétendues idées de « bon sens » comme « fermer les frontières », la marginalisation du chef historique Jean Marie Le Pen devaient permettre au FN de devenir une force patriote rassembleuse des partisans d’une autre politique.

    De même, le score du FN banalisa l’acceptation des débats entre responsables politiques républicains et membres du FN. Les bons résultats électoraux du FN lors des législatives partielles, des élections européennes et des départementales accréditaient cette inexorable montée vers le pouvoir.

    Ce 1er mai 2015 c’est ce pari de la dédiabolisation qui a échoué.

    En interrompant, pendant plusieurs minutes le discours de la présidente du FN Marine Le Pen, avec leurs banderoles aux  inscriptions "Heil Le Pen"  les Femen ont rappelé l’idéologie raciste du FN.

    L’intervention musclée du DPS, digne des années de Jean Marie Le Pen, contre les Femen et les journalistes a complétement mis à bas la stratégie d’image policée du « Front National version MLP ».

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    Il y’a 20 ans déjà la mort de Brahim Bouaram rappelait le vrai visage de ces militants qui participent aux rassemblements FN.

    Assurément, l’extrême droite française ne s’est pas unie autour de Marine Le Pen et le FN n’a pas changé.