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Mahor CHICHE - Page 69

  • Mobilisation pour les populations du Darfour

    Appel du Collectif Urgence Darfour à un Rassemblement devant l'ambassade du Soudan :

     Dimanche 15 mai 2005 à 15h00
    Stop aux massacres du Darfour

    Le collectif Urgence Darfour France réunissant plus de 100 associations (mouvement de la paix, SOS Racisme, Licra, Comité Soudan, MPCT…) de nombreux partis (UMP, PS, PRG, Cap21…) et plus de 250 personnalités (Emma Bonino, Céline Balitran, Jacques Delors, MC Solaar…) exprime son indignation face au drame humain du Darfour (ouest du Soudan).

    En plus du drame humain : 180 000 civils tués, 1 800 000 déplacés et près de 200 000 réfugiés au Tchad ; Les associations humanitaires sont victimes de harcèlement (et incitées au départ) et les journalistes sont mis dans l’impossibilité d’exercer leur métier.

    Aujourd’hui c’est la mort en silence et dans l’indifférence des populations noires qu’organise le régime de Kharthoum.

    Pour rompre le silence, le jeudi 21 avril 2005, notre collectif a organisé un premier meeting public réunissant plus de 400 personnes à Paris (en présence de Corinne Lepage, jacques Julliard, Patrick Gaubert, Dominique Sopo…).

    Aujourd’hui, le collectif Urgence Darfour France exige des autorités soudanaises :

    - L'arrêt immédiat des exactions, crimes et massacres racistes,

    - L’arrestation et le jugement des responsables des crimes de guerre et crimes contre l'humanité

    - La liberté d’accès des humanitaires et journalistes.

    - La libération immédiate du photographe Brad Clift ; ce journaliste américain de Hartford Courant a pour seul tort d’avoir pris des photos des camps au Darfour.


    Le collectif Urgence Darfour France invite les Françaises et Français à soutenir l’appel du collectif Urgence Darfour et à se rassembler le Dimanche 15 mai 2005, A 15h00 devant l’Ambassade du Soudan,(Point de rendez-vous : Métro La Muette). En Europe, plusieurs rassemblements similaires devraient avoir lieux en Europe...

    On compte sur votre présence !


    Collectif Urgence Darfour France
    c/o SOS Racisme
    51, avenue de Flandre 75019 Paris.
    Site du collectif urgence darfour : http://urgencedarfour.org/










  • Rassemblement du 15 mai 2005 AMBASSADE du Soudan

    APPEL DU COLLECTIF URGENCE DARFOUR

     

     

    Aider nous à Stopper les massacres du Darfour

     

     Depuis deux ans se joue dans l’indifférence au Darfour l’une des plus graves catastrophes humanitaires que nous connaissions actuellement dans le monde.

     Depuis deux ans se joue dans l’indifférence au Darfour l’une des plus graves catastrophes humanitaires que nous connaissions actuellement dans le monde.

    Principalement Fur, Massalit, Zaghawa les ethnies noires de cultivateurs de cette province de l'Ouest soudanais sont la cible depuis février 2003 d'une véritable politique de nettoyage ethnique menée par les forces gouvernementales et les milices de nomades Djanjawids à leur solde.

    Il y’a six mois, au Darfour, on déplorait 30 000 civils tués, un million de déplacés à l'intérieur des frontières, et 120 000 réfugiés. Aujourd’hui le nombre de  civils tués dépasse les 180 000, le nombre de déplacés à l'intérieur des frontières atteint les 1 800 000 et le nombre de réfugiés au Tchad avoisine les 200 000. 
     Ce bilan effroyable résulte de la mise en oeuvre de méthodes particulièrement inhumaines :
     
    - Raids aériens sur les villages et attaques de camps de déplacés.
     
    - Utilisation du viol systématique comme arme de guerre.

    - Vol du bétail, la destruction des récoltes, l’empoisonnement des sources d'alimentation en eau et incendie des villages.
     
    - Incarcérations arbitraires et tortures.
     
    - Harcèlement de l'aide humanitaire et de ses travailleurs.
     

    Autant de crimes qualifiés par les organisations humanitaires et par l'ONU de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité.

    Nous ne pourrons plus dire que nous ne savions pas...

    Nous refusons de rester passifs face à la poursuite du nettoyage ethnique

    et l'impunité des criminels.

    Il est grand  temps d'engager une campagne de solidarité avec les populations du Darfour.

     Le Collectif "URGENCE DARFOUR FRANCE" crée le 8 février 2005 exige :

    - L'arrêt immédiat des exactions, crimes et massacres racistes, crimes de guerre et crimes contre l'humanité à l'encontre des populations civiles noires du Darfour, perpétrés par le gouvernement soudanais et les milices Djanjawids.

    - Le retour des réfugiés et déplacés sur leurs terres avec l'assurance de leur sécurité, et la mise en place de toutes les dispositions nécessaires à l’acheminement de l’aide alimentaire et à la reconstruction de leur agriculture dévastée.

    - L’arrestation et le jugement des responsables des crimes de guerre, crimes contre l'humanité et actes avec intention génocidaire commis au Darfour.
     
    Nous invitons l'ensemble des représentants de la société civile, les organisations humanitaires, politiques, syndicales, antiracistes et de défense des droits de l'homme, les organisations de femmes, les personnalités de tous horizons et tous nos concitoyens à rejoindre le collectif Urgence Darfour.
     
    Premières Associations signataires de l'Appel du Collectif Urgence Darfour :
    Afrique Intégration, AIME (d’Ailleurs ou d’Ici Mais Ensemble), Aircrige, Agir Ici, Algérie Ensemble, Association amis de Kakande, Association Communauté Rwandaise de France, Association des jeunes espoirs de Pierrefite, Association Nationale Judaïsme et Liberté, Association amitié judéo-noire, AJGE (Association des Juifs des Grandes Ecoles), Association du Manifeste des libertés, ALEIF (Association pour la Laïcité et l'Entraide Internationale des Femmes), AMUHF (Association des Médecins Urgentistes Hospitaliers de France), APECS (Association Promotion des Echanges Culturels), APEI (Amicale Paris 19ème pour les Echanges Interculturels), Banlieues Du Monde, B'nai B'rith France, Braves Garçons d’Afrique, Cactus Républicain, Cap 21, CAPDIV (Cercle d’Action pour la Promotion de la Diversité), Citoyens Laïques Républicains, CLEF (Coordination française pour le Lobby Européen des Femmes), Club Afrique, Le Collectif Des Femmes Algériennes, CPCR (Collectif des Parties Civiles pour le Rwanda), Collectif Respect, Collectif de Vigilance pour la Restauration du Peuple Noir, Comité Soudan, Demain la Guinée, Eurosud, Fédération nationale des Associations Franco-Africaines, FIDL (Fédération Indépendante et Démocratique Lycéenne), La Gauche, Hachomer Hatzaïr, HEVEL, Journal Petit Paris, Laic.info, LICRA, Ligue Internationale de Femmes pour la Paix et la Liberté, section française, Lutte Contre l'obscurantisme, MedBridge, MJS (Mouvement des Jeunes Socialistes), Mouvement des Maghrébins Laïques de France, Mouvement de la Paix, MPCT (Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme), L'Observatoire des Ecoles, PANAMAFRICA, Parismétis, Parti Radical de Gauche, Parti Socialiste, Peuple Solidaire La Frette 95, Le Réseau International des Femmes pour le Tibet, Sassoun, SOS Racisme, Sudan Emancipation & Preservation Network, Sud 21, Terre, UEJF (Union des Etudiants Juifs de France), UMP, Union des Républicains Radicaux (U2R), Union Internationale des Journalistes Africains, Vigilance Soudan, La Voix des Ensembles, WIZO-France, LICRA St Mandé, Vincennes, Fontenay sous Bois, Nogent sur Marne, Loge B'nai B'rith Erets Itshak Rabin de Créteil-Maisons-Alfort, Ni Putes Ni Soumises Nord Essonne, SOS Racisme Bordeaux, SOS Racisme Marseille, SOS Racisme Nantes, SOS Racisme 19ème


    Premières personnalités signataires de l'Appel du Collectif Urgence Darfour :
     
    Eliette Abecassis, écrivain, Patrick Aeberhard, médecin, Tewfik Allal, sociologue, Eric Amar, avocat, Nadia Amiri, chercheuse, Nathalie André, productrice, Anna Andreotti, comédienne, Marc Arazi, médecin, Pierre Arditi, acteur, Lucien Samir Arezki, sociologue, romancier, Yonathan Arfi, Président de l’UEJF, Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU, Assia, chanteuse, Yvan Attal, acteur, Dove Attia, producteur, Antoine Attias, avocat, Yves Azeroual, journaliste, Céline Balitran, actrice, Jérôme Baloge, président de Jeune Francophonie, Michel Baylet, président du Parti Radical de Gauche, François Bayrou, président de l’UDF, Jean Beckouche, médecin, Jean Benguigui, acteur, Yamina Benguigui, réalisatrice, Jean-Luc Benhamias, député européen, Frank Benhamou, président de l’AGJE, Jean-Paul Benoit, député européen honoraire, Pierre Bergé, président de la Fondation PB-YSL, Calixthe Beyala, écrivain, Serge Bilé, écrivain, Simon Blumental, Algérie Ensemble, Romane Bohringer, comédienne, Christian Boiron, chef d’entreprise, Michel Boujenah, humoriste, Malek Boutih, secrétaire national du PS, Robert Bret, Sénateur des Bouches-du-Rhônes, Brigitte Le Brethon, Maire de Caen, députée du Calvados, Patrick Bruel, chanteur, Marie-Anne Burde, médecin, Yves Burdelot, prêtre catholique, Michel Canta-Dupart, urbaniste, Coralie Caron, secrétaire générale de la FIDL, Cartouche, humoriste, Agnès Casero, avocate, Roland Castro, architecte, Emma de Caunes, comédienne, Louis Chedid, chanteur, Mahor Chiche, conseiller du 19ème arrondissement, Huguette Chomski Magnis, présidente du MPCT, Elie Chouraqui, artiste, Daniel Cicera, responsable des relations internationales au PCF, Albert Cohen, producteur, Nathalie Cohen-Beizermann, présidente de WIZO-France, Marie-Françoise Colombani, journaliste, Jean Corcos, journaliste, François Dagnaud, adjoint au Maire de Paris, Carole Da Silva, présidente de l’AFIP, Sophie Daull, musicienne, Luc Delacote, attaché du groupe verts, conseil régional de Picardie, Catherine Delmas, journaliste, Hélène Delmotte, membre du Bureau National du Parti Radical de Gauche, Jacques Delors, ancien Président de la Commission européenne, Annie Dequeker, Harlem Desir, député européen, Catherine Deudon, photographe, Diagne Chanel, présidente du Comité Soudan, Pierre Djiki, Dominique Dolmieu, Monique Dorizon, secrétaire générale du Réseau International des femmes pour le Tibet, Mario Dragunsky, directeur compagnie 4cats, Julien Dray, député, Bernice Dubois, Secrétaire Générale, CLEF, Simone Dumoulin, présidente de Vigilance Soudan, Emmanuel Dupuy, président de l’Union des républicains radicaux (U2R), Yves El Baz, producteur, Edwige Elkhaim, présidente du B’nai Brith France, Alexandre Feigenbaum, chercheur, Eric Ferrand, adjoint au Maire de Paris, conseiller régional d’Ile de France, Lino Ferreira, secrétaire départemental des Verts 93, Roger Fajnzylberg, Maryse Feldman, Aurélie Filipetti, Nathalie Fortis, responsable communication, Bernard Fournier, Sénateur de la Loire, Mickaël Furnon, chanteur de Mickey 3D, Yves-Jean Gallas, vice-président du Mouvement de la Paix, Joëlle Garriaud-Maylam, Sénateur des Français établis hors de France, Patrick Gaubert, Président de la LICRA, Dafroza Gauthier, présidente de l’Association Communauté Rwandaise de France, Céline Géraud, journaliste, Cat Glasman, artiste, André Glucksman, philosophe, Claude Goasguen, député, Jean Marie Godillot, président de l'Assemblée Fraternelle des Chrétiens Unitariens, Jean-Jacques Goldman, chanteur, Tony Gomez, patron de l’Etoile, Jean-Luc Gonneau, conseiller du 17e arrondissement de Paris, Patrick Gonthier, secrétaire général de l’UNSA Education , Ziad Goudjil, président de l’association « Histoire de Mémoire », Alexis Govciyan, Professeur François Haab, médecin, Marek Halter, écrivain, Morad El Hattab, écrivain, philosophe, Adeline Hazan, secrétaire nationale du PS, Daniel Hechter, entrepreneur, Pierre Henry, Directeur Général de France Terre d’Asile, François Hollande, Premier Secrétaire du Parti Socialiste, Idir, chanteur, Michel Jas, Pasteur, Kébir Jbil, Mouvement des Maghrébins Laïques de France, Thierry Jeantet, Vice-Président du Parti Radical de Gauche, Jacques Julliard, éditorialiste, Yann Jurovics, ancien juriste à la Chambre d'appel des TPIY et TPIR, Liliane Kandel, chercheur, Roger Kanga, entrepreneur, Christian Karembeu, footballeur, Gaston Kelman, écrivain, Michèle Kerhoas, comédienne, Patrick Kessel, président d'honneur du Comité Laïcité République, Corinne Khalfon, productrice, Anne-Marie Kibongui, sociologue, Paul Kieusseian, victimologue, président de Sassoun, Adama Daouda Kouadio, responsable de la Sonacotra, Samia Labidi, président d’AIME, Francis Lalanne, chanteur, Simone Landry, Secrétaire de la  section française de la Ligue Internationale de Femmes pour la Paix et la Liberté, Jack Lang, Député, Michel Lavigne, vice président de SAGOMAR France, Safia Lebdi, Vice Présidente de Ni Putes Ni Soumises, Alain Lenglet, comédien, sociétaire de La Comédie-Française, Corinne Lepage, Députée, ancien Ministre, présidente de Cap 21, Anne-Judith Levy, avocate, Daniel Lindenberg, universitaire, Hélène Lunetta, Maire Adjoint d’Aubagne, Roger Madec, Sénateur Maire, Alain Madelin, Député, Bertrand Madignier, avocat, Magloire, animateur, Jacky Mamou, médecin, Claude-Gérard Marcus, Président de l'Association Judaïsme et Liberté, Héléna Margolis-Edelman, médecin, Daisy Massé, Présidente de l'Observatoire des Ecoles, Souad Massi, chanteuse, Anne Massoteau, comédienne, Doudou Masta, chanteur, MC Solaar, chanteur, Loubna Méliane, animatrice, Tristan Mendès France, Secrétaire général de l'Institut PMF, Tony Milhem, formatrice, Najet Mizouni, universitaire, Ariane Mnouchkine, metteur en scène, Emmanuelle Monet, musicienne, chanteuse du groupe Dolly, Benjamin Morgaine, humoriste, Général Philippe Morillon, Nagui, animateur, Charles Najman, écrivain et réalisateur, Yannick Noah, sportif, chanteur, Joel O’Cangha, chanteur, Loic Ohanian, podologue, HEVEL, Omar, humoriste, Kamel Ouali, chorégraphe, Mélanie Page, actrice, Gilles Paquet-Brenere, réalisateur, Général Henri Paris, Patrick Pelloux, président de l’AMUHF, François Perrot, auteur-compositeur, Sylvie Pessemier, Jean Max Peteau, réalisateur, Stéphane Pocrain, ancien porte parole des Verts, Yves Pozzo Di Borgo, Sénateur, Vincent Ravalec, écrivain, Thierry Rey, journaliste sportif, Sophie Ribot-Astier, présidente de Ni Putes Ni Soumises Nord Essonne, Jean-Yves Ringeissen, Michel Rocard, Député européen , Gilles Saint-Gal, Vice-Président du Conseil Général du val de Marne, Alexandre Serres, universitaire, Ousmane Sidibé, responsable des BGA, Yves Simon, chanteur, Michèle Simonnet, comédienne, Yoni Smadja, porte-parole de Hachomer Hatzaïr, Marie de Solemme, philosophe, Dominique Sopo, président de SOS Racisme, Ibrahim K Sorel, président de Banlieues du Monde, Alain Suied, écrivain, Fodé Sylla, président de la fédération Internationale de SOS Racisme, Pierre-André Taguieff, écrivain, Catherine Tasca, ancien Ministre, Sénatrice des Yvelines, Christiane Taubira, Députée, Nils Tavernier, réalisateur, Yvon Thiant, président de la FADOM, Françoise Thiebault, adjointe au Maire du 19ème ardt, Yvonne Tolman-Engelhorn, présidente du Comité Inter-ONG pour les Jeunes de la Rue, Gérald Toto, chanteur, Maurice Tzinmann, adjoint au Maire de Vitry sur Seine, Philippe Val, journaliste, Michèle Vivier, membre du Conseil Général Saint Brieuc, Jean-François Voguet, Sénateur, Maire de Fontenay sous Bois, Dominique Voynet, sénatrice, Philipe Wahl, Denise Wickers, présidente de Peuples Solidaires La Frette 95, Les Wriggles, chanteurs, Richard Yung, Sénateur, François Zimeray, ancien Député européen…

     Premières personnalités internationales signataires :
     
    Manu Di Bango, chanteur, Cameroun, Emma Bonino, députée européenne, Italie, Marek Edelman, ancien militaire du ghetto de Varsovie, Didar Fawsy-Rossano, historienne, Suisse, Anthony Kavanagh, humoriste, Canada, Youssou N’Dour, chanteur, Sénégal, Matthias Niyonzima, avocat, Belgique, Sanvi Panou, cinéaste, Togo , Edith Pelzer, Josef Scarantino, responsable de Sudan Emancipation and Preservation Network, René Tissen, député, Belgique, Seita Koundé, ex Touré Kounda, chanteur, Guinée, Dalila Zekal, présidente de Bnet Fatma Nsoumer, Martina Zimmermann, journaliste ARD, Allemagne … 


     
    Collectif Urgence Darfour
    c/o SOS Racisme
    51, avenue de Flandre 75019 Paris. 01 40 35 36 55.
         Site : http://urgencedarfour.blogspirit.com Contact : urgencedarfour@yahoo.fr

  • Les réseaux islamistes inquiètent SOS Racisme

    Les réseaux islamistes inquiètent SOS Racisme

    LE COMMUNIQUÉ diffusé hier par l'antenne locale de SOS Racisme ne risquait pas de passer inaperçu. Trois semaines après le coup de filet dans les milieux islamistes du XIX e arrondissement, réalisé dans le cadre d'une enquête sur la « filière irakienne » qui recrute des jeunes pour combattre en Irak, l'association antiraciste a décidé de tirer le signal d'alarme sur la dérive communautariste qu'elle affirme avoir constatée. « Nous nous félicitons des récentes arrestations d'islamistes français (...) et nous appelons à résister à l'offensive des jihadistes* sur le XIX e arrondissement », peut-on notamment lire.
    « Ils veulent faire du XIX e un arrondissement test »
    « Nous sommes au contact du terrain et nous avons noté une radicalisation de certains jeunes, cible de réseaux islamistes », précise Mahor Chiche, responsable du bureau de SOS Racisme dans le XIX e et par ailleurs conseiller d'arrondissement de la majorité. « Des prêcheurs et des recruteurs se retrouvent à la sortie de nombreux établissements scolaires ou de terrains de jeux », insiste-t-il en justifiant le ton pour le moins vigoureux de son appel à la vigilance. A la mairie d'arrondissement, si l'on s'avoue « globalement d'accord avec le constat dressé par SOS Racisme », on s'attachait hier à relativiser le communiqué de l'association. « Le démantèlement de la filière irakienne a mis en lumière des faits graves mais très marginaux dans un arrondissement de 180 000 habitants », rappelle le premier adjoint, François Dagnaud, en insistant sur le travail social de la municipalité pour prévenir la montée des communautarismes. « Attention à ne pas sombrer dans le fantasme », ajoute l'un des collaborateurs du maire, de façon moins diplomate, en réfutant la présence de « recruteurs » islamistes dans les quartiers. « Les militants islamistes ne sont qu'une minorité », reconnaît Mahor Chiche, mais une minorité active. Nous avons la conviction qu'ils veulent faire du XIX e un arrondissement test. » Pour lutter contre la montée du communautarisme, SOS Racisme a demandé la création urgente d'une cellule de veille sur l'arrondissement. « Pour l'instant sans réponse officielle. »
    * Partisans de la « guerre sainte ».
    Benoît Hasse
    Le Parisien , vendredi 18 février 2005

  • Danger du communautarisme

    Les réseaux islamistes inquiètent SOS Racisme

    LE COMMUNIQUÉ diffusé hier par l'antenne locale de SOS Racisme ne risquait pas de passer inaperçu. Trois semaines après le coup de filet dans les milieux islamistes du XIX e arrondissement, réalisé dans le cadre d'une enquête sur la « filière irakienne » qui recrute des jeunes pour combattre en Irak, l'association antiraciste a décidé de tirer le signal d'alarme sur la dérive communautariste qu'elle affirme avoir constatée. « Nous nous félicitons des récentes arrestations d'islamistes français (...) et nous appelons à résister à l'offensive des jihadistes* sur le XIX e arrondissement », peut-on notamment lire.
    « Ils veulent faire du XIX e un arrondissement test »
    « Nous sommes au contact du terrain et nous avons noté une radicalisation de certains jeunes, cible de réseaux islamistes », précise Mahor Chiche, responsable du bureau de SOS Racisme dans le XIX e et par ailleurs conseiller d'arrondissement de la majorité. « Des prêcheurs et des recruteurs se retrouvent à la sortie de nombreux établissements scolaires ou de terrains de jeux », insiste-t-il en justifiant le ton pour le moins vigoureux de son appel à la vigilance. A la mairie d'arrondissement, si l'on s'avoue « globalement d'accord avec le constat dressé par SOS Racisme », on s'attachait hier à relativiser le communiqué de l'association. « Le démantèlement de la filière irakienne a mis en lumière des faits graves mais très marginaux dans un arrondissement de 180 000 habitants », rappelle le premier adjoint, François Dagnaud, en insistant sur le travail social de la municipalité pour prévenir la montée des communautarismes. « Attention à ne pas sombrer dans le fantasme », ajoute l'un des collaborateurs du maire, de façon moins diplomate, en réfutant la présence de « recruteurs » islamistes dans les quartiers. « Les militants islamistes ne sont qu'une minorité », reconnaît Mahor Chiche, mais une minorité active. Nous avons la conviction qu'ils veulent faire du XIX e un arrondissement test. » Pour lutter contre la montée du communautarisme, SOS Racisme a demandé la création urgente d'une cellule de veille sur l'arrondissement. « Pour l'instant sans réponse officielle. »
    * Partisans de la « guerre sainte ».
    Benoît Hasse
    Le Parisien , vendredi 18 février 2005