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  • Montée du communautarisme

    Le « Salam » du Maire aux musulmans du XIX e

    «JE CONDAMNE fermement tous les intégrismes, quels qu'ils soient, d'où qu'ils viennent ! Pour ma part, je considère que ces phénomènes (...) sont isolés et marginaux et ne doivent pas jeter le discrédit sur l'ensemble des musulmans. » Roger Madec, sénateur-maire (PS) du XIX e arrondissement, s'est adressé hier, après la prière, aux fidèles de la mosquée Adda'Wa de la rue de Tanger. Il a conclu son témoignage de soutien par un vibrant « Salam fraternel et amical ».

    L'élu, qui répondait à l'invitation du recteur de la mosquée Larbi Kechat, est revenu sur les « épisodes médiatiques » qui ont pu blesser la communauté musulmane de l'arrondissement. Le nom de la mosquée, fréquentée chaque vendredi par plusieurs milliers de fidèles, avait été cité, fin janvier, après l'interpellation de jeunes du quartier soupçonnés d'appartenir à une « filière irakienne » chargée de recruter des jeunes pour aller combattre en Irak. Trois semaines plus tard, Mahor Chiche, responsable local de SOS Racisme (et conseiller municipal de la majorité), enfonçait le clou en dénonçant la montée du communautarisme dans l'arrondissement et en appelant même « à résister contre l'offensive des jihadistes sur le XIX e ». Dans un arrondissement multiculturel, le communiqué de l'association antiraciste aux termes volontairement forts n'est pas passé inaperçu. « Inquiet de cette stigmatisation », le recteur de la mosquée rappelle que « la majorité des musulmans de la mosquée se sont sentis discriminés par cette accusation injuste ». De quoi justifier le message de Roger Madec aux musulmans de son arrondissement. « Je n'admettrai pas qu'une affaire, inquiétante, réveille des sentiments néfastes vis-à-vis de vous ou de vos familles », leur a-t-il dit hier.
    Mahor Chiche, dont le communiqué avait déclenché la polémique, ne dit pas autre chose. « SOS Racisme a toujours affirmé le caractère ultraminoritaire de l'islamisme radical, mais refuse de fermer les yeux sur les dérives qui existent... car les premières victimes sont des jeunes Françaises et Français musulmans », précise le militant antiraciste. « En dénonçant l'installation d'un communautarisme à Paris, je crois avoir exercé mon devoir de vigilance républicaine », maintient-il.

  • Communautarisme et filieres irakiennes

    Le « Salam » du maire aux musulmans du XIX e

    «JE CONDAMNE fermement tous les intégrismes, quels qu'ils soient, d'où qu'ils viennent ! Pour ma part, je considère que ces phénomènes (...) sont isolés et marginaux et ne doivent pas jeter le discrédit sur l'ensemble des musulmans. » Roger Madec, sénateur-maire (PS) du XIX e arrondissement, s'est adressé hier, après la prière, aux fidèles de la mosquée Adda'Wa de la rue de Tanger. Il a conclu son témoignage de soutien par un vibrant « Salam fraternel et amical ».

    L'élu, qui répondait à l'invitation du recteur de la mosquée Larbi Kechat, est revenu sur les « épisodes médiatiques » qui ont pu blesser la communauté musulmane de l'arrondissement. Le nom de la mosquée, fréquentée chaque vendredi par plusieurs milliers de fidèles, avait été cité, fin janvier, après l'interpellation de jeunes du quartier soupçonnés d'appartenir à une « filière irakienne » chargée de recruter des jeunes pour aller combattre en Irak. Trois semaines plus tard, Mahor Chiche, responsable local de SOS Racisme (et conseiller municipal de la majorité), enfonçait le clou en dénonçant la montée du communautarisme dans l'arrondissement et en appelant même « à résister contre l'offensive des jihadistes sur le XIX e ». Dans un arrondissement multiculturel, le communiqué de l'association antiraciste aux termes volontairement forts n'est pas passé inaperçu. « Inquiet de cette stigmatisation », le recteur de la mosquée rappelle que « la majorité des musulmans de la mosquée se sont sentis discriminés par cette accusation injuste ». De quoi justifier le message de Roger Madec aux musulmans de son arrondissement. « Je n'admettrai pas qu'une affaire, inquiétante, réveille des sentiments néfastes vis-à-vis de vous ou de vos familles », leur a-t-il dit hier.
    Mahor Chiche, dont le communiqué avait déclenché la polémique, ne dit pas autre chose. « SOS Racisme a toujours affirmé le caractère ultraminoritaire de l'islamisme radical, mais refuse de fermer les yeux sur les dérives qui existent... car les premières victimes sont des jeunes Françaises et Français musulmans », précise le militant antiraciste. « En dénonçant l'installation d'un communautarisme à Paris, je crois avoir exercé mon devoir de vigilance républicaine », maintient-il.

  • BILAN MEETING DARFOUR 21 AVRIL 2005

    Cher(e)s ami(e)s,

    La mobilisation lancée il y'a deux mois commence à porter ses fruits.
    L'appel Urgence Darfour a été largement soutenu (cf. liste de signataires) et médiatisé : Libération, Le Monde… et le premier meeting public de notre collectif a connu un franc et large succès.

    400 personnes se sont retrouvées à la Mairie du 19ème arrondissement de Paris afin de comprendre ce qui se passe au darfour, et de dénoncer les actes criminels qui s'y déroulent.

    Cette étape cruciale pour faire connaître le drame du Darfour est la réussite de tous :

    - merci au Sénateur-Maire du 19ème Roger Madec d'avoir soutenu notre appel et mis à disposition la salle des fêtes de la Mairie,


    - merci aux diverses associations d'avoir mobilisé pour sortir le Darfour de l'indifférence,

    - merci aux intervenants d'avoir pris des positions claires,

    - et puis bien sûr merci à vous toutes et tous d'avoir signé cet appel.

     

    Compte rendu du meeting 

                                            " Notre seule force : notre capacité de parler "


    Jacques Julliard

    au Meeting Urgence Darfour 21 avril 2005


    Un petit compte-rendu à l'attention de ceux qui n'ont pu assister au Meeting du Collectif Urgence Darfour : succès total.

    Dans une salle des Fêtes comble, plus de 400 personnes se sont rassemblées à la Mairie du 19° arrondissement en solidarité avec les populations du Darfour.
    Co-présidé par Mahor Chiche, coordinateur du Collectif Urgence Darfour et Jacky Mamou, le meeting s'est parfaitement déroulé.

    Mahor Chiche a expliqué l'importance de l'engagement face au drame du darfour. " Si nous sommes capables aujourd'hui de commémorer les drames d'hier (Shoah, Rwanda…), nous devons être capables d'agir sur les barbaries d'aujourd'hui ". Ce premier meeting est important, car il sert à conscientiser, à donner les clefs du conflit pour mobiliser plus largement.

    Les interventions de Jacky Mamou, de Mohamed Nagi (Sudan Tribune), Simone Dumoulin (Présidente de Vigilance Soudan) nous ont beaucoup éclairés sur les sources du conflit, la nature du gouvernement de Khartoum, illégitime et islamiste, les crimes commis au Soudan dans l'indifférence pendant les 21 ans de guerre contre la rébellion du Sud.

    Diagne Chanel (Présidente du Comité Soudan) a expliqué que l'on se heurtait au tabou de la traite transsaharienne et d'un racisme anti-noir, occulté lorsqu'il émane de gens qui se définissent comme "arabes".

    Corinne Lepage a traité avec force et émotion du viol utilisé comme instrument de la guerre et du nettoyage ethnique.

    Après la projection du reportage bouleversant réalisé l'été dernier par Human Rights Watch (il faudrait organiser des projections locales de ce court film-témoignage). L'attention et l'émotion étaient à leur comble.

    Jacques Julliard a pris la parole pour dire "la détresse à l'état nu" qu'il avait vue au Darfour et sa révolte devant l'abandon de ces populations comme devant la longue et coupable indifférence de la France envers les crimes commis au Sud-Soudan.

    Puis Ibrahima Dia, réfugié mauritanien, témoigna de son expérience de l'épuration ethnique et de la déportation subie par les Noirs de Mauritanie, établissant le parallèle avec ce qui se passe au Soudan.

    Patrick Gaubert, Morad El Hattab et Joel O'Congha, chacun à sa façon, exprimèrent leur engagement dans ce combat pour la dignité et l'humanité.

    Enfin Dominique Sopo (Président de SOS Racisme) a conclu ce premier Meeting sous les applaudissements en appelant au rassemblement du 15 mai 2005 à 15h00 et en souhaitant que cette date soit celle de nombreuses manifestations, en Europe et dans le monde, devant les ambassades du Soudan.

    De nouvelles associations rejoignent le Collectif : Des messages de solidarité ont été adressés au Meeting en provenance de l'étranger :

    Minority Rights Group de Londres où une campagne est engagée et où cent parlementaires anglais ont signé une pétition pour la protection des civils du Darfour.

    Aux États-Unis, Res Publica, Darfur Genocide et Save Darfur Coalition (125 organisations ) nous ont aussi assurés de leur soutien et se félicitent de la constitution du Collectif Urgence Darfour.


    C'est très important car sans pression de l'opinion internationale il n'y aura aucune réelle pression diplomatique et onusienne sur Khartoum.

    Indiscutablement une dynamique est enclenchée…      www.sauverledarfour.org