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MES ACTIONS MUNICIPALES PARIS19 2001-2008

  • LE VIVRE ENSEMBLE A PARIS19

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  • Nouveau soupçon d'antisémitisme à Paris


    La rue Petit, dans le XIXe arrondissement de Paris, où les trois jeunes ont été agressés. Le contexte de cette nouvelle agression semble différent des violences faites au jeune Rudy en juin dernier. (AFP/MEDINA)
    La rue Petit, dans le XIXe arrondissement de Paris, où les trois jeunes ont été agressés. Le contexte de cette nouvelle agression semble différent des violences faites au jeune Rudy en juin dernier. (AFP/MEDINA)
    Trois jeunes juifs portant la kippa ont été victimes d'une agression dans le XIXe arrondissement de la capitale.

    Les trois étudiants portaient la kippa. Après shabbat, le repos hebdomadaire observé par les juifs pratiquants, ils rentraient chez l'un d'entre eux, rue Petit, dans le XIXe arrondissement de Paris, lorsqu'un caillou a heurté K. à la tête. «Il s'est retourné, a demandé aux cinq jeunes en face quel était le problème», raconte son père. Le plus grand des agresseurs s'est approché «et lui a proposé d'aller se frapper dans un parking», poursuit Norbert B. qui habite depuis une douzaine d'an­nées dans le quartier avec ses trois enfants. «Mon fils a refusé et s'est pris un coup.» Ses deux amis se retrouvent également à terre, tandis que les agresseurs ont reçu des renforts en quelques instants. Des coups de poing volent. Deux des victimes ont le nez cassé, l'un a huit points à la lèvre et des contusions qui lui ont valu trois jours d'ITT. «Cela aurait pu être plus grave», raconte un témoin, «si des passants ne s'étaient pas approchés». La bande des cinq, multiethnique, «n'a proféré aucune insulte antisémite», détaille le père de K. avant d'ajouter : «Mais ils ne pouvaient ignorer qu'ils étaient juifs.»

    Comme s'il anticipait la polémique. Sur ce point, l'enquête a été lancée avant même le dépôt de plainte des trois jeunes gens. Dès samedi soir, le directeur de cabinet du préfet de police de Paris, Christian Lambert, s'est rendu sur les lieux de l'agression puis a rencontré les trois jeunes gens, alors hospitalisés. Averti, le parquet de Paris a saisi la 2e division de la police judiciaire. Les cinq agresseurs étaient toujours recherchés hier soir. L'enquête doit établir si le mobile religieux a, oui ou non, été le moteur de l'agression. Pour l'heure, le caractère antisémite n'est pas retenu : les enquêteurs se veulent prudents d'autant que les trois victimes ont «unanimement expliqué qu'aucune injure ou propos antisémite n'avait été prononcé».

    «La guerre des bancs»

    Si le caractère antisémite des coups et blessures commis était retenu, il deviendrait pour la justice une circonstance aggravante, susceptible d'alourdir les peines en­courues : jusqu'à trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros. D'ores et déjà, la ministre de l'Intérieur a condamné, «avec la plus grande fermeté les violences antisémites perpétrées» contre les trois jeunes. Tandis que le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, a lui souhaité que «les auteurs de cette agression à caractère antisémite» soient appréhendés dans les meilleurs délais.

    Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Richard Prasquier, s'est déclaré «certain» du caractère antisémite de l'agression. Les trois garçons deux sont lycéens en première et terminale S et le troisième bientôt à la faculté d'Assas mènent, selon Rafael Haddad de l'Union des étudiants juifs de France, une vie rangée, entre l'école juive, la synagogue et la maison.

    Le contexte semble différent de l'agression du jeune Rudy, en juin. L'adolescent de 17 ans avait été tabassé, dans la même rue, après une journée d'accrochages entre bandes rivales, autour du parc des Buttes-Chaumont. À l'époque, le maire Roger Madec avait dénoncé un climat délétère et des affrontements communautaires. Tandis que Mahor Chiche, élu du XIXe et membre de SOS Racisme, expliquait «le samedi, c'est la guerre des bancs au parc entre des jeunes juifs et des gars des cités environnantes depuis des années».

  • Deux pompiers morts dans à Paris XIX

    Deux pompiers âgés de 23 et 21 ans sont morts, pris au piège dans les décombres d'un garage automobile après un violent incendie vendredi qui a provoqué l'effondrement d'une partie du bâtiment, dans le XIXe arrondissement de Paris.

    Quelques heures après l'annonce du décès du caporal-chef Matthieu Mercier, 23 ans, retrouvé mort lorsqu'il a été localisé sous les décombres, la préfecture de police de Paris a annoncé samedi matin que le caporal Ludovic Martin, 21 ans, était décédé "à l'hôpital, à 06H30 des suites de ses blessures".

    Ce pompier, qui faisait partie comme son collègue des équipes de reconnaissance dépêchées sur les lieux du sinistre, avait été retrouvé sous les décombres, dans un état grave, avec de multiples fractures, vendredi avant 20H00. Il n'avait été dégagé qu'après neuf heures d'efforts, dans un contexte rendu dangereux par l'enchevêtrement de tôles et de béton dans le garage automobile, selon le capitaine Michel Cros, porte-parole des pompiers.

    La dépouille de Matthieu Mercier n'a pu être extraite que samedi matin à 07h45, a-t-il précisé.

    Aucune autre victime n'a été recensée à l'exception de ces deux soldats du feu.

    Nicolas Sarkozy a exprimé son "émotion" et "ses plus sincères condoléances" aux familles et aux proches des victimes, qui étaient célibataires.

    "Une fois de plus, la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris paie un très lourd tribut dans l'accomplissement de ses missions au service des citoyens", a également déclaré le maire de Paris Bertrand Delanoë.

    Le ministre de la Défense, Hervé Morin, a exprimé "sa plus vive émotion, sa peine et sa reconnaissance à l'égard des deux militaires" de la brigade des pompiers de Paris. La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, s'est rendue dans la nuit à la caserne où étaient affectés les pompiers.

    Le sinistre s'était déclaré vers 17h00 dans le bâtiment, situé 16 rue Riquet, dans le XIXe arrondissement. Il était "semble-t-il, totalement accidentel", a déclaré samedi la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie, indiquant toutefois que l'enquête judiciaire, confiée à la deuxième DPJ (division de la police judiciaire), devrait "donner davantage de précisions".

    C'est en intervenant dans le bâtiment, au niveau d'un escalier, que les deux pompiers se sont retrouvés ensevelis sous "trois niveaux de dalles de béton, correspondant aux 3e, 4e et 5e étages", a expliqué le capitaine Cros.

    La préfecture de police avait indiqué dès vendredi que l'incendie avait provoqué l'explosion d'un véhicule dans le garage automobile.

    Un riverain a affirmé à l'AFP avoir entendu "deux, trois détonations". "C'était tellement important que j'ai cru que plusieurs immeubles étaient en feu", a-t-il ajouté.

    A l'arrivée des pompiers, le bâtiment d'une superficie de 600 m2 au sol, était "totalement embrasé sur cinq étages", selon le capitaine Cros.

    Deux cents pompiers sont intervenus avec plus de 50 engins de secours et dix lances incendie, maîtrisant le feu en moins de deux heures.

    Vers minuit, sept heures après le début du sinistre, une épaisse fumée se dégageait encore du bâtiment, tandis que la rue Riquet était recouverte d'une épaisse couche de mousse anti-inflammable, a constaté un journaliste de l'AFP

    Le travail des pompiers pour retrouver leurs collègues a été rendu très délicat par l'état du bâtiment, "une façade ou un étage" menaçant de s'effondrer "à tout moment", selon le capitaine Cros, qui a qualifié les opérations de "course contre la montre".

    L'enquête a été confiée à la deuxième DPJ (division de la police judiciaire).

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    En ce moment pénible pour les familles et la caserne de Bitche,   je tiens comme les nombreux Citoyens de notre arrondissement à rendre hommage à ces deux sapeurs pompiers et à exprimer ma solidarité à leurs proches et collégues.