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Pour des Etats généraux Européens

 

Changer de cap

Le 1er mai 2004 aura lieu l’élargissement à dix nouveaux Etats, le 13 juin se dérouleront les élections européennes et à une date désormais indéterminée une Constitution Européenne doit être adoptée. Autant d’étapes importantes et délicates pour l’avenir de la construction européenne.

L’élargissement est une chance, c’est la réunification du Continent européen en marche, pourtant il fait peur au Citoyen et risque d’encourager la montée, des forces populistes, du nationalisme. Les élections européennes risquent de révéler une forte abstention, et la progression des souverainistes.
Quant au travail des Conventionnels, le fameux projet de Constitution, son adoption est repoussée aux calanques grecques.
L’Union Européenne garde pour mode de fonctionnement : l’opacité dans la prise de décision, et l’influence néfaste des groupes d’experts, de la comitologie, des groupes de pression…
Le Citoyen européen laissé à l’écart du processus politique européen se vit désormais uniquement comme un consommateur européen !
Le mauvais Traité de Nice régira donc les relations des vingt cinq Etats membres de la nouvelle Europe.
La crise politique et institutionnelle européenne se creuse, et sa première cause demeure le déficit démocratique. Le Citoyen européen voyageant grâce à son passeport européen ne voit pas les effets positifs de la construction européenne ; au quotidien : médias et politiques lui explique que les délocalisations, la perte des acquis sociaux… sont dus à l’Europe.
L’Union Européenne est devenue le bouc-émissaire de nos maux ; alors que nous devrions défendre avec force le projet européen, son dynamisme sa capacité à refaire du Continent européen un espace de prospérité et de modèle humaniste.

Les socialistes peuvent faire de l’Europe libérale un espace de droits politiques et sociaux, un espace de fraternité.

Lutter contre la montée de l’extrême droite en Europe : un programme fédéraliste au fort contenu social alliant un travail pédagogique sur l’utilité de l’Europe est le préalable au changement.

Faire de l’identité socialiste, une des bases de l’identité européenne : le Parti Socialiste Européen se doit de devenir notre parti à tous ; d’un agrégat de partis différents doit naître ce nouvel instrument aux services des salariés et démunis d’Europe.
N’est-il pas paradoxal de constater qu’au début du siècle nous étions capables de nous organiser en Internationale, et qu’aujourd’hui à l’heure de la mondialisation le PSE est une simple coquille vide ?

Parce que nous sommes l’un des plus grands partis socialiste d’Europe nous devons prendre l’initiative : multiplier les rencontres plurinationales, organiser des états généraux européens sur les différents volets des politiques communautaires…
La proposition de référendum sur le projet de constitution européenne garantit une meilleure implication des Citoyens, elle devra être respectée en son temps ; d’ici là l’ensemble des socialistes devraient se mobiliser pour changer le cap de l’Europe.

Mahor CHICHE

 

Le 1er mai 2004 aura lieu l’élargissement à dix nouveaux Etats, le 13 juin se dérouleront les élections européennes et à une date désormais indéterminée une Constitution Européenne doit être adoptée. Autant d’étapes importantes et délicates pour l’avenir de la construction européenne.L’élargissement est une chance, c’est la réunification du Continent européen en marche, pourtant il fait peur au Citoyen et risque d’encourager la montée, des forces populistes, du nationalisme. Les élections européennes risquent de révéler une forte abstention, et la progression des souverainistes.Quant au travail des Conventionnels, le fameux projet de Constitution, son adoption est repoussée aux calanques grecques. L’Union Européenne garde pour mode de fonctionnement : l’opacité dans la prise de décision, et l’influence néfaste des groupes d’experts, de la comitologie, des groupes de pression… Le Citoyen européen laissé à l’écart du processus politique européen se vit désormais uniquement comme un consommateur européen !Le mauvais Traité de Nice régira donc les relations des vingt cinq Etats membres de la nouvelle Europe. La crise politique et institutionnelle européenne se creuse, et sa première cause demeure le déficit démocratique. Le Citoyen européen voyageant grâce à son passeport européen ne voit pas les effets positifs de la construction européenne ; au quotidien : médias et politiques lui explique que les délocalisations, la perte des acquis sociaux… sont dus à l’Europe.L’Union Européenne est devenue le bouc-émissaire de nos maux ; alors que nous devrions défendre avec force le projet européen, son dynamisme sa capacité à refaire du Continent européen un espace de prospérité et de modèle humaniste. Les socialistes peuvent faire de l’Europe libérale un espace de droits politiques et sociaux, un espace de fraternité. Lutter contre la montée de l’extrême droite en Europe : un programme fédéraliste au fort contenu social alliant un travail pédagogique sur l’utilité de l’Europe est le préalable au changement.Parce que nous sommes l’un des plus grands partis socialiste d’Europe nous devons prendre l’initiative : multiplier les rencontres plurinationales, La proposition de référendum sur le projet de constitution européenne garantit une meilleure implication des Citoyens, elle devra être respectée en son temps ; d’ici là l’ensemble des socialistes devraient se mobiliser pour changer le cap de l’Europe.

Article parut dans Paris Jaurès.


 

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