Mahor Chiche un élu de Proximité
Mahor Chiche – conseiller municipal délégué chargé des droits de l’Homme à la Mairie de Paris XIXème.
Né en 1975, à Paris, dans le 19ème, Mahor Chiche est célibataire, et Elève-Avocat.
Après avoir suivi un double cursus de droit à l’université de Paris I Panthéon-la Sorbonne (en droit des affaires et en droit public), il obtient un Master de sciences politiques sur l’Europe à Paris III Sorbonne Nouvelle. Aujourd’hui il prépare une thèse de droit.
Voilà une bonne formation pour un militant du Parti socialiste, parti auquel il a adhéré en avril 1993. A vrai dire, Mahor Chiche a presque toujours été un militant ; lors de ses « années lycées » à Henri Bergson, il participe à la création du comité FIDL 19ème (syndicat lycéen), d’un journal et défend les droits des lycéens. A l’université, il rejoint l’UNEF-ID et représente les étudiants au sein des instances universitaires.
C’est un déclic lié à l’actualité, qui fait de lui non plus un simple sympathisant, mais un militant du PS : les événements de Bosnie et son opposition à la volonté du gouvernement de droite de l’époque d’instaurer un « SMIC jeunes » incitent Mahor à rejoindre nos rangs.
Au niveau local, le jeune militant n’hésite pas à s’engager dans l’action de terrain. En 1997, il crée un comité local de SOS Racisme sur le 19ème, et adopte alors un slogan qu’il fait toujours sien : « penser global, et agir local ». Sa bataille la plus dure fut celle menée contre les mariages forcés et pour les droits des femmes. En 2000, il organise avec succès la bataille médiatico-juridique pour le retour en France de la jeune lycéenne Fatoumata (habitante du 19ème, ramenée et retenue par son père au Sénégal).
Avant de devenir un élu de la République, Mahor Chiche s’investit dans la vie de la section PS Jean Jaurès. Il participe activement aux débats de section, aux campagnes électorales (réunions publiques, collages d’affiches, portes à portes, boîtages, distributions de tracts aux métros et marchés…) et contribue à plusieurs victoires : première campagne en 1993, 1ère victoire aux législatives de 1994 de Daniel Vaillant, puis campagnes européennes de 1994, municipales de 1995 et législatives de 1997.
En 2001, sa candidature est retenue par Roger Madec sur la liste des municipales du 19ème ; il est chargé des droits de l’Homme et devient l’un des plus jeunes élus de l’arrondissement. Comme la plupart des conseillers municipaux du 19ème, Mahor insiste beaucoup sur le travail d’équipe, car son action est transversale et souvent en liaison avec celle d’autres élus.
Mahor Chiche tient sa permanence en Mairie tous les mercredis de 14h30 à 17h00 et a déjà reçu plus de 600 administrés. Son action se décline selon de nombreux axes, puisqu’il agit sur les problèmes de logement (expulsions locatives), de droit du travail et d’accès à la santé, de conflits de voisinage, de relations entre les jeunes et la police, et qu'enfin il assure une aide juridique.
Le leitmotiv de Mahor est de toujours faire du concret, et parmi ses réalisations il cite plusieurs projets réussis comme l’organisation en 2001 dans le cadre du travail de mémoire d’un voyage de cent jeunes au Mémorial de Caen.
En 2002, il contribue fortement à la mise en place du Conseil des résidents étrangers non communautaires dans l’attente de l’introduction du droit de vote des étrangers. Mahor Chiche considère l’instauration de telles structures participatives (conseils de quartier, des anciens…) comme essentielle au rapprochement des citoyens et de la politique.
La promotion de la démocratie sociale est pour Mahor constitutive de son engagement, elle est inhérente à sa délégation ; ainsi lorsque des salariés d’entreprises ayant leur siège social dans le 19ème (Groupe André, EBAY…) se mobilisent contre leurs « licenciements boursiers », Mahor Chiche leur apporte son soutien.
En 2003, il organise avec des acteurs locaux, une manifestation de solidarité internationale pour l’Algérie et une rencontre avec le maire de Mataam (Sénégal) ; et dans le cadre de l’année européenne contre le handicap, il anime un atelier sur le thème : « discriminations, handicaps et citoyenneté ».
Parlons maintenant de ses projets :
- Quartier Curial Cambrai : il défend l’action municipale de requalification du site.
- Quartier du Bas Belleville : il développe le projet « un air de famille ». Il s’agit d’apporter une réponse à la conflictualité sociale en permettant aux jeunes du quartier, de 6 à 13 ans, de (re)nouer le dialogue avec leurs parents et la police.
L’organisation d’exercices de prévention routière sert de trait d’union entre tous ces acteurs. Le respect des règles et la pacification des relations sociales (éducation et responsabilisation) sont ainsi favorisés.
- Le projet d’ouverture d’un point d’accès au droit permettra également de rapprocher les citoyens de la justice.
Pour les années à venir, il a deux pistes d’actions fondamentales : renforcer davantage les liens avec les autres acteurs sociaux et essayer d’apaiser les relations entre les différentes communautés du 19ème. Faire de l’idéal républicain, une réalité concrète !
Ainsi, Mahor Chiche mène de front ses deux activités, recherche et politique ; et lorsqu’il ne milite pas, Mahor se détend en jouant au foot (en club : du minime au senior) et au tennis de table. Il s’adonne aux jeux vidéos et aux échecs, et cultive une passion pour l’auteur moderne qu’est Stephan Zweig.