Musique pour le Darfour
Ambiance élégante dans le tout nouveau hall de réception de la mairie, à Terville, hier soir. Houcine en chair et en os, y lançait son dernier Single dédié à la cause du Darfour avant son concert au 112.
Mahor Chiche, président de Sauver Le Darfour pouvait être satisfait, hier soir.
Certes, la cause du Darfour n’avance guerre au niveau de la diplomatie internationale mais sur le terrain, en France, elle se popularise « ce qui, on l’espère, poussera les politiques à agir ». Pour autant, l’homme n’est pas naïf. « oui, c’est un conflit compliqué et les solutions idéales n’existent pas. Mais on ne peut pas continuer de rester les bras croisés sans rien dire ».
C’est Gilles Kauffmann, responsable de la programmation du 112, qui est allé le chercher par la main. Un texte. Un artiste. Une cause. Un cocktail explosif qui pourrait bien laisser des traces… « C’est bien de pouvoir utiliser le vecteur de la musique ». Les allers-retours Paris/Terville se sont multipliés. Houcine n’a pas lésiné sur l’engagement et Terville a mis tous ses moyens techniques à disposition pour caler l’ensemble. « C’est un véritable partenariat que nous avons l’intention de monter. Pas seulement un coup médiatique, insiste Mahor Chiche. A terme, nous espérons bien monter un Comité lorrain de Sauver Le Darfour ».
L’association ne finance pas de projet purement humanitaire, elle se mobilise pour « briser le silence, parce qu’aucune initiative sérieuse n’a été prise depuis quatre an et demi que le conflit s’est développé ». Avec l’argent des ventes du Single de Houcine, l’association entend financer des DVD pédagogiques sur le Darfour.
« Nous regrettons vraiment le manque d’engagement du gouvernement français et de l’Europe. Qu’un agenda de sortie de crise soit fixé. Quel France organise une rencontre entre les belligérants. Que cesse ce massacre à grande échelle ».
Des mots qu’Houcine ne renierait pas. « Le sort des enfants me touche énormément. D’autant plus que je suis papa ». Hier soir, souriant et décontracté, il a soutenu la cause du Darfour sans décevoir les fans.
Dans la foulée, le public a investi le 12 et assisté à un show très vivant qui a fait la part belle aux reprises avec musiciens et danseuses tervilloises.
Le Républicain Lorrain