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  • La société civile doit rester éveillée face à la menace terroriste

    L’arrestation d’un terroriste présumé à Toulon confirme encore une fois que la France est bien aujourd’hui menacée au quotidien par des organisations terroristes internationales ou des individus d’ores et déjà présents sur le territoire national.

    Les attentats de janvier 2015 ont d’ailleurs confirmé que désormais ce sont bien des jeunes français qui menacent la sécurité du pays.

    On est passé de l’hyperterrorisme du 11 septembre 2001, ou de Madrid du 11 mars 2004, à une menace terroriste diffuse - parfois faite d'amateurs ou loups solitaires - mais soutenue.

    Certes, avec Vigipirate, et Sentinelles, les français ce sont habitués à la présence de soldats devant les écoles, les lieux de réunions ou de cultes, mais la société civile n’a pas encore totalement intégrée que la menace terroriste est désormais partout.

    Il nous faut apprendre à vivre au quotidien avec cette menace. Se promener, faire ses courses, prendre le métro ou le train… sont autant d‘actes du quotidien qui pourraient faire de chacun d‘entre nous demain une cible.

    Bernard Cazeuneuve a annoncé ce 10 novembre que la DGI a procédé depuis le début de l'année à 370 interpellations et qu’un attentat avait été déjoué fin octobre à Toulon, il a eu raison.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ce changement de communication du Ministère de l’intérieur - les chiffres des attentats déjoués ou arrestations de terroristes présumés sont rendus publiques - est salutaire.

    Cette transparence de la communication a le double mérite de montrer le travail important de nos services et de faire preuve de pédagogie vis-à-vis de l’opinion publique.

    Nos services de renseignements, les forces de sécurité et nos juges antiterroristes mènent le combat en premier front, mais la société civile doit comprendre qu’aujourd’hui chacun de nous est une cible potentielle mais aussi un acteur de la prévention.

    Comme l'a rappelé le Premier ministre Manuel Valls : la mobilisation des acteurs de la prévention et de la sécurité et la vigilance citoyenne doivent concourir à notre sécurité.

     

     

  • La CEDH rejette la « démonstration de haine et d’antisémitisme » de Dieudonné.

    « Travestie sous l’apparence d’une production artistique », la démonstration de haine à laquelle s’est livré le polémiste « est aussi dangereuse qu’une attaque frontale et abrupte » contre la Shoah et les juifs, a tranché la CEDH. La liberté d'expression doit connaitre des limites !

    L’humoriste polémique français Dieudonné, qui contestait devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) sa condamnation pour avoir fait monter sur scène un négationniste, a été débouté mardi 10 novembre par la CEDH au motif qu’elle ne protégeait pas « les spectacles négationnistes et antisémites ».

    La Cour, dont la décision est définitive, a estimé qu’en faisant monter sur scène le négationniste Robert Faurisson, Dieudonné ne s’était pas livré à « un spectacle (…), même satirique ou provocateur » mais à « une démonstration de haine et d’antisémitisme », ainsi qu’à une « remise en cause de l’Holocauste ».

    « Attaque frontale et abrupte »

    Dieudonné M’Bala M’Bala avait saisi les juges européens en faisant valoir une atteinte à sa liberté d’expression, en raison d’une amende de 10 000 euros qui lui avait été infligée par la justice française pour « injure à caractère racial ».

    L’homme avait été condamné pour son spectacle du 26 décembre 2008 au Zénith de Paris. Ce soir-là, il avait convié sur scène Robert Faurisson, l’avait fait applaudir par le public et lui avait fait remettre un « prix de l’infréquentabilité » par un comparse déguisé en déporté juif. Les magistrats européens ont déclaré sa requête irrecevable. « Travestie sous l’apparence d’une production artistique », la démonstration de haine à laquelle s’est livré le polémiste « est aussi dangereuse qu’une attaque frontale et abrupte » contre la Shoah et les juifs, a tranché la CEDH.

    Le Monde, 10/11/2015