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  • Darfour : La Cour Pénale Internationale met fin à l’impunité du Dictateur Omar El BECHIR

    Darfour : La Cour Pénale Internationale met fin à l’impunité du Dictateur Omar El BECHIR

    Après le mandat d’arrêt de la CPI à l’encontre d’Omar El BECHIR,
    La junte soudanaise doit quitter le pouvoir !


    Sauver Le Darfour se félicite de la décision de la Cour Pénale Internationale de poursuivre le Président soudanais Omar El BECHIR des crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis au Darfour.

    Six ans après le début des massacres -300 000 morts et 2.2 millions de déplacés-, la responsabilité du Président Soudanais, de son armée et de ses milices Janjaweeds est enfin recherchée par la Justice internationale. Pour Luis Moreno-Ocampo, le président soudanais exerce un contrôle absolu, et il est au sommet de la structure de l'Etat qu'il dirige personnellement. C'est bien lui qui dirige les milices janjaweeds et qui a planifié les crimes du Darfour.

    Au temps de l’indignation citoyenne succède enfin le temps de la justice. Omar el-Béchir est le quatrième chef d'Etat en exercice à être poursuivi par la justice internationale, après l'ancien président du Liberia Charles Taylor, l’ex-président yougoslave Slobodan Milosevic, et l’ex-président serbe Milan Milutinovic.

    Sauver Le Darfour a toujours estimé que la paix au Darfour et dans la région ne sera possible qu’après le départ du pouvoir du potentat criminel, qui avait pris le pouvoir par la force en 1989.

    Le Conflit au Darfour est un facteur d’implosion du Soudan et de déstablisation de l’ensemble de la Corne de l’Afrique.

    Il appartient à l’Europe et au nouveau président américain Barak OBAMA, ainsi qu’aux autres puissances régionales et internationales de prendre des actes concrets afin de restaurer la paix et la sécurité dans cette zone, en contribuant à restaurer les conditions de la démocratie au Soudan.

    Aussi, Sauver Le Darfour réclame toujours :
    - La constitution d’un front uni de la communauté internationale impliquant les grandes puissances, dont notamment la Chine, pour que soit organisée une Conférence de paix internationale sur le Darfour,
    - L’application des résolutions de l’ONU et en particulier le déploiement d’une force crédible d’interposition et de protection des populations civiles,
    - Le désarmement des milices Janjaweeds et le retour des réfugiés,
    - L’interdiction effective du survol du Darfour par des avions autres qu’humanitaires,
    - Le respect de l’embargo sur les armes par les grandes puissances, et notamment par la Chine etla Russie,
    - L’indemnisation des victimes et la reconstruction.

    Enfin, Sauver Le Darfour appelle Monsieur le Président Nicolas SARKOZY a déployé tous les efforts pour contraindre la junte soudanaise a quitté le pouvoir.

    Le Bureau National de Sauver Le Darfour

  • PS : LE SURSAUT ?

    Les socialistes ont de la chance : leur congrès, prévu à Reims du 14 au 16 novembre, s'ouvre dans un contexte mondial exceptionnellement favorable. Aux Etats-Unis, la victoire de Barack Obama ne solde pas seulement huit années de "bushisme". Elle fait souffler sur le camp démocrate un vent de dynamisme, de jeunesse, de renouvellement, qui n'est pas sans rappeler la période Kennedy.Partout dans le monde, la crise financière sonne le glas de l'ultralibéralisme. La régulation revient en force. "C'est la fin d'un monde", comme l'a souligné Nicolas Sarkozy dans son discours de Toulon le 25 septembre. Un nouveau cycle s'ouvre qui paraît beaucoup plus favorable aux valeurs qui ont fondé le socialisme : universalisme et justice sociale.

    Le PS saura-t-il saisir ce vent porteur ? C'est toute la question de ce congrès. Car depuis ce soir du 21 avril 2002, où Lionel Jospin n'a pas pu franchir le cap du second tour de l'élection présidentielle, le principal parti d'opposition n'a toujours pas résolu son problème, ou plutôt ses problèmes.


    Il lui manque un leader, une doctrine et des alliés. Non que le long règne de François Hollande ait été stérile : en onze ans, le PS a considérablement renforcé son assise locale, régnant sur la quasi-totalité des régions et sur la majorité des grandes villes.

    FORT ET FAIBLE À LA FOIS


    Mais l'élection présidentielle reste pour lui un obstacle majeur. Il y a essuyé trois échecs consécutifs et vécu, en 2007, un psychodrame autour de la candidature de Ségolène Royal : le hiatus entre la candidate, choisie par les adhérents, et l'appareil du parti, qui ne s'y reconnaissait pas, a été le révélateur des problèmes que lui pose, désormais tous les cinq ans, l'élection reine de la Ve République : elle consacre la personnalisation du pouvoir et impose de nouveaux modes de relations avec les électeurs que le parti n'a pas su anticiper.


    C'est tout le paradoxe : le PS est à la fois fort et faible. Dynamique dans certains de ses résultats électoraux et conservateur dans son mode de fonctionnement où règne avant tout l'entre soi. Bien implanté, il est en même temps d'une extrême fragilité parce qu'attaqué de toutes parts : Nicolas Sarkozy, peu embarrassé d'idéologie, a pratiqué l'ouverture dès son élection et continuera de le faire autant qu'il le pourra, persuadé que le traditionnel clivage gauche-droite n'existe plus.

    François Bayrou, sur la lancée de Barack Obama, rêve de développer en France une offre démocrate vierge de toute la référence marxiste qui a longtemps imprégné le Parti socialiste, Olivier Besancenot est en train de fonder son Nouveau Parti anticapitaliste sur les décombres de l'ultralibéralisme.

    Pour survivre, le Parti socialiste doit se rénover. C'est pourquoi ce congrès est crucial. Comme souvent dans les moments décisifs, tout paraît compliqué.


    Françoise Fressoz