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Mahor CHICHE - Page 76

  • Répercussions en france de la Guerre du Golfe

    Les renseignements généraux se préparent en France aux conséquences possibles d'une guerre en Irak
    21 février 2003, Par Johan Weisz contact@proche-orient.info


    Bernard Squarcini, le directeur adjoint des RG, rappelait dans le « Journal du Dimanche » du 16 février que « chaque fois qu'il y a des tensions au Moyen-Orient, on note (…) des réflexes identitaires chez certains jeunes, qui entrent dans une logique d'écorché vif ». Le numéro 2 des RG s'attend donc à « une augmentation des actes de xénophobie et d'antisémitisme » en France. Il est vrai qu'à mesure que les caméras de télévision se tournent vers les Marines américains stationnés dans le Golfe, la température monte dans certains quartiers. À titre d'exemple, ce « jeûne en solidarité avec le peuple irakien » proclamé pour le 20 février par l'Union des Organisations Islamiques de France - organisation qui, bien que représentant un courant radical de l'islam, proche des Frères musulmans, est en passe de s'imposer dans la Consultation Française du Culte Musulman initiée par Nicolas Sarkozy. « Cette idée de jeûne est une connerie ! », s'énerve Faycal Menia, qui refuse de « céder aux discours de haine et d'importation d'un conflit qui n'est pas français ». Secrétaire général de l'Union des Associations musulmanes de Seine Saint-Denis, Faycal Menia a récemment dénoncé la tentative de prise de contrôle de la mosquée de Noisy-le-Sec par un groupe de salafistes, ces partisans d'un islam rigoriste. Il craint qu'avec une frappe contre l'Irak, « certains adeptes de la pensée radicale n'en profitent pour embrigader des jeunes "paumés socialement" dans leur diabolisation de l'Occident et de la communauté juive. Ils seraient tentés de mettre de l'huile sur le feu et de réaliser leurs visions violentes », ajoute-t-il. Si on laisse faire, même Chirac ne pourra plus rien
    Mais pour autant, il est hors de question d'éviter le sujet : Sébastien Pietrasanta est directeur d'Asnières Quartiers Libres, une maison de quartier au nord de Paris. Pour lui, le dossier irakien est loin d'être tabou, puisqu'il a monté un comité local contre la guerre en Irak. Il s'en explique : « Les gens suivent les informations, ils ont besoin de parler… Alors, oui on parle de l'Irak. La discussion, ça permet de poser les choses, d'apaiser les angoisses ». Yasmine raconte : « L'irak, on en parle tout le temps. Parfois, avec les femmes, on reste pour en parler des heures et des heures… ». L'actualité moyen-orientale, cette jeune habitante d'Asnières, la vit effectivement au quotidien : « Ici, tout le monde est contre la guerre, les juifs aussi sont contre la guerre » ; alors elle en veut à Bush et aux États-Unis qui se livrent à « une guerre pour rien ». Récurrent, l'antiaméricanisme se rencontre aussi dans la bouche de ce groupe de jeunes du 95 qui se retrouvent dans un fast-food des Halles, à Paris. Sous le regard attentif du maître des lieux, à savoir l'effigie de Ronald, ils nous expliquent que « si on réfléchit bien, si on laisse faire, l'Amérique va devenir la seule puissance du monde, et même Chirac ne pourra plus rien ». À Paris, tout le monde avait pu constater, lors de la grande manifestation contre la guerre en Irak, la présence importante de Français d'origine arabe. Tout le monde avait également remarqué ces nombreux manifestants qui s'en prenaient en même temps à George W. Bush, à Ariel Sharon, et à l'État d'Israël ; et souvent, les cortèges qui regroupaient beaucoup d'habitants des banlieues n'y allaient pas de main morte. « Ces amalgames me font très peur, de là à s'en prendre aux juifs, il n'y a qu'un pas », s'inquiète Mickaël, 18 ans de Montreuil (92). Malheureusement, ce pas a déjà été franchi. Cette enseignante juive d'un établissement public, insultée et poursuivie par des manifestants pro-palestiniens après un défilé l'an dernier, estime qu'aujourd'hui « la population juive est en danger en France ». Mickaël veut aussi dénoncer cet antisémitisme qu'il subit tous les jours, qui lui fait mal, cette banalisation de l'antisémitisme dans le vocabulaire : « Sale juif, c'est presque plus utilisé que sale con ! Mais qu'est ce que vous voulez qu'on fasse ? On encaisse et puis c'est tout ! » Des armes de poing ont déjà servi, mais que « le pire a pour l'instant été par miracle évité »

    Raphaël, qui assure le shabbat la sécurité devant sa synagogue à Val de Fontenay (92), a peur pour sa communauté. « Pendant Jénine, c'était chaud », se souvient le jeune homme. On peut craindre le pire. Sammy Ghozlan, ancien commissaire de police, en est presque convaincu : « Dès que la tension monte de l'autre côté de la Méditerranée, les juifs de France en paient le tribut », explique-t-il. En tant que président du Bureau de Vigilance contre l'Antisémitisme, il a recensé 232 actes antisémites en Ile de France dans les neuf derniers mois de 2002. Sammy Ghozlan a gardé en mémoire la première crise du Golfe : « Partout où il y avait des manifestations, il y avait des tags où des agressions antisémites ». Sa communauté, au Blanc Mesnil, n'avait pas été épargnée. Surtout, il n'a pas oublié ce qu'a déclaré, en septembre dernier, le directeur des RG pour la Seine Saint-Denis, à l'adresse des responsables de la communauté juive : si la guerre éclate, « vous serez en première ligne ». Si le dossier irakien est monté en épingle, Sammy Ghozlan envisage une nouvelle vague de violences antisémites de plus forte intensité que les précédentes. « J'ai peur qu'une femme se fasse poignarder alors qu'elle fait ses courses au marché. Je crains des ratonnades anti-juives », dit-il, en faisant remarquer que des armes de poing ont déjà servi, mais que « le pire a pour l'instant été par miracle évité ». Il conclut : « grâce au Bureau de Vigilance que nous avons créé, les victimes juives ont pu faire recenser leurs plaintes. Notre bureau est un catalyseur positif ; on aide les personnes dans leur démarche, elles nous racontent ce qu'elles ont subi, c'est un exutoire, et on prévient des mécanismes de vengeance privée ». « Le risque, c'est l'accentuation du communautarisme et des ghettos », pense de son côté Mahor Chiche, conseiller municipal (PS) du XIXème arrondissement. Et d'ajouter d'emblée : « Oui la communauté juive a tendance à se replier sur elle-même, mais il s'agit d'une conséquence. Affirmer que les juifs importent le conflit du Proche-Orient en France, c'est du terrorisme intellectuel ! ». Chargé des droits de l'homme et de la lutte contre les discriminations dans un arrondissement où les communautés musulmanes et juives sont très représentées, Mahor Chiche est là quand le ton monte entre les habitants. Il organise aussi des initiatives pour briser ce qu'il appelle « la logique de ghetto ». Repas de quartier, arbre de Noël pour les enfants, ou voyage de jeunes au Mémorial de Caen sont autant d'efforts pour « recréer l'intégration par les valeurs de la République ». Mais, l'élu soupire. L'esprit de Belleville, quartier métis par excellence, n'est plus tout à fait le même qu'avant : « Aujourd'hui, on s'achemine vers "chacun, juifs et musulmans, sur son trottoir", et c'est dommage ». « Le pouvoir cautionne l'opposition à la guerre, c'est plus qu'un signal pour certains jeunes des cités »
    « En refusant la guerre, Jacques Chirac agit en homme d'État », estime Fayçal Menia, le Secrétaire général de l'Union des Associations musulmanes de Seine Saint-Denis. Pour ce responsable musulman, « le geste de Chirac est celui d'un chef d'État qui veut préserver la paix sociale dans son pays ». La position du Président de la République française constitue-t-elle un rempart pour endiguer un embrasement des quartiers ? Philippe, fidèle d'une communauté juive au sud de Paris, résume le malaise que beaucoup ressentent aujourd'hui : « Chirac donne sa caution aux racailles pour passer à l'action », lâche-t-il. Et de critiquer les pouvoirs publics tous azimuts, comme la municipalité de Gentilly qui a organisé en début d'année une double exposition : « Gens d'Irak et Palestine 2001-2002 » : « Ils ne se contentent pas d'agiter le chiffon rouge du Proche-Orient, ils associent délibérément l'Irak et la Palestine. Dans l'exposition, on pouvait lire que les Israéliens se livraient à des "shooting d'enfants ! ». Chez beaucoup de juifs, l'opposion de la France à la guerre est souvent perçue comme un blanc seing pour les actes antisémites. « Le pouvoir cautionne l'opposition à la guerre, c'est plus qu'un signal pour certains jeunes des cités », analyse Raphaël. « Ici, il n'y a pas d'Américains à qui s'attaquer, ils vont faire l'amalgame Bush-Sharon-juifs, … et puis de toute façon, c'est toujours plus facile de s'en prendre aux juifs ! »

  • Mahor Chiche un élu de Proximité

    Mahor Chiche – conseiller municipal délégué chargé des droits de l’Homme à la Mairie de Paris XIXème.

    Né en 1975, à Paris, dans le 19ème, Mahor Chiche est célibataire, et Elève-Avocat.
    Après avoir suivi un double cursus de droit à l’université de Paris I Panthéon-la Sorbonne (en droit des affaires et en droit public), il obtient un Master de sciences politiques sur l’Europe à Paris III Sorbonne Nouvelle. Aujourd’hui il prépare une thèse de droit.

    Voilà une bonne formation pour un militant du Parti socialiste, parti auquel il a adhéré en avril 1993. A vrai dire, Mahor Chiche a presque toujours été un militant ; lors de ses « années lycées » à Henri Bergson, il participe à la création du comité FIDL 19ème (syndicat lycéen), d’un journal et défend les droits des lycéens. A l’université, il rejoint l’UNEF-ID et représente les étudiants au sein des instances universitaires.

    C’est un déclic lié à l’actualité, qui fait de lui non plus un simple sympathisant, mais un militant du PS : les événements de Bosnie et son opposition à la volonté du gouvernement de droite de l’époque d’instaurer un « SMIC jeunes » incitent Mahor à rejoindre nos rangs.

    Au niveau local, le jeune militant n’hésite pas à s’engager dans l’action de terrain. En 1997, il crée un comité local de SOS Racisme sur le 19ème, et adopte alors un slogan qu’il fait toujours sien : « penser global, et agir local ». Sa bataille la plus dure fut celle menée contre les mariages forcés et pour les droits des femmes. En 2000, il organise avec succès la bataille médiatico-juridique pour le retour en France de la jeune lycéenne Fatoumata (habitante du 19ème, ramenée et retenue par son père au Sénégal).
    Avant de devenir un élu de la République, Mahor Chiche s’investit dans la vie de la section PS Jean Jaurès. Il participe activement aux débats de section, aux campagnes électorales (réunions publiques, collages d’affiches, portes à portes, boîtages, distributions de tracts aux métros et marchés…) et contribue à plusieurs victoires : première campagne en 1993, 1ère victoire aux législatives de 1994 de Daniel Vaillant, puis campagnes européennes de 1994, municipales de 1995 et législatives de 1997.

    En 2001, sa candidature est retenue par Roger Madec sur la liste des municipales du 19ème ; il est chargé des droits de l’Homme et devient l’un des plus jeunes élus de l’arrondissement. Comme la plupart des conseillers municipaux du 19ème, Mahor insiste beaucoup sur le travail d’équipe, car son action est transversale et souvent en liaison avec celle d’autres élus.

    Mahor Chiche tient sa permanence en Mairie tous les mercredis de 14h30 à 17h00 et a déjà reçu plus de 600 administrés. Son action se décline selon de nombreux axes, puisqu’il agit sur les problèmes de logement (expulsions locatives), de droit du travail et d’accès à la santé, de conflits de voisinage, de relations entre les jeunes et la police, et qu'enfin il assure une aide juridique.

    Le leitmotiv de Mahor est de toujours faire du concret, et parmi ses réalisations il cite plusieurs projets réussis comme l’organisation en 2001 dans le cadre du travail de mémoire d’un voyage de cent jeunes au Mémorial de Caen.

    En 2002, il contribue fortement à la mise en place du Conseil des résidents étrangers non communautaires dans l’attente de l’introduction du droit de vote des étrangers. Mahor Chiche considère l’instauration de telles structures participatives (conseils de quartier, des anciens…) comme essentielle au rapprochement des citoyens et de la politique.

    La promotion de la démocratie sociale est pour Mahor constitutive de son engagement, elle est inhérente à sa délégation ; ainsi lorsque des salariés d’entreprises ayant leur siège social dans le 19ème (Groupe André, EBAY…) se mobilisent contre leurs « licenciements boursiers », Mahor Chiche leur apporte son soutien.

    En 2003, il organise avec des acteurs locaux, une manifestation de solidarité internationale pour l’Algérie et une rencontre avec le maire de Mataam (Sénégal) ; et dans le cadre de l’année européenne contre le handicap, il anime un atelier sur le thème : « discriminations, handicaps et citoyenneté ».

    Parlons maintenant de ses projets :
    - Quartier Curial Cambrai : il défend l’action municipale de requalification du site.
    - Quartier du Bas Belleville : il développe le projet « un air de famille ». Il s’agit d’apporter une réponse à la conflictualité sociale en permettant aux jeunes du quartier, de 6 à 13 ans, de (re)nouer le dialogue avec leurs parents et la police.
    L’organisation d’exercices de prévention routière sert de trait d’union entre tous ces acteurs. Le respect des règles et la pacification des relations sociales (éducation et responsabilisation) sont ainsi favorisés.
    - Le projet d’ouverture d’un point d’accès au droit permettra également de rapprocher les citoyens de la justice.

    Pour les années à venir, il a deux pistes d’actions fondamentales : renforcer davantage les liens avec les autres acteurs sociaux et essayer d’apaiser les relations entre les différentes communautés du 19ème. Faire de l’idéal républicain, une réalité concrète !
    Ainsi, Mahor Chiche mène de front ses deux activités, recherche et politique ; et lorsqu’il ne milite pas, Mahor se détend en jouant au foot (en club : du minime au senior) et au tennis de table. Il s’adonne aux jeux vidéos et aux échecs, et cultive une passion pour l’auteur moderne qu’est Stephan Zweig.


  • Oui à l'Europe politique

    POUR UN "OUI" POLITIQUE

    Le débat qui s'ouvre sur l'Europe au sein du Parti Socialiste est un débat majeur qui doit être abordé de façon politique. Et seulement politique, sinon ce sera un piège. Malheureusement aujourd’hui, un certain nombre de positions semblent être davantage des postures que des prises de position offrant de véritables orientations. Car ce débat dépasse largement le simple cadre de notre parti et c’est aujourd’hui à l’ensemble de nos concitoyens que les socialistes doivent offrir des perspectives politiques. Au-delà du choix de l'adoption, ou non, de ce "Traité constitutionnel", ou "Constitution", (bataille sémantique accessoire), c'est à bien d'autres questions éminemment politiques auxquelles nous devons répondre.

    Si ce traité ne va pas aussi loin que nous le souhaiterions sur un certain nombre de sujets, force est de constater qu’il ne comporte aucun recul. Ceux qui prônent la rupture avec une Europe libérale se trompent de référendum. C'est à Maastricht, traité déjà libéral, qu'ils auraient dû dire « NON ». C’est ensuite Amsterdam et Nice qu’ils auraient dû dénoncer. Plutôt qu’une rupture avec le libéralisme, la conséquence du « NON », c'est aujourd’hui purement et simplement le statu quo en Europe sur la base de Nice et Amsterdam, les avancées du Traité constitutionnel en moins ! C’est le champ libre laissé aux libéraux qui ne rêvent que d’une Europe zone de libre échange, sans régulation politique et démocratique. Les partisans du « NON » veulent parier sur le fait que la crise ouverte par un vote de refus permettrait d’engager de nouvelles négociations. Oui, mais à quelles et dans quelles conditions? Dans quel contexte? En effet, l'Union Européenne est principalement dirigée par une Droite (au Parlement européen et à la Commission) des plus réactionnaire. Si on devait renégocier dans ce contexte, toutes les avancées contenues dans le Traité - aussi minimes soient-elles - disparaîtraient inexorablement. Enfin, lorsque l’on prône la crise comme élément salutaire de l’action politique, la responsabilité et le courage impliquent de dire sur la base de quels rapports de force elle pourra être dénouée. Aujourd’hui, cette position est isolée en Europe et aucune voie de sortie par le haut de cette crise n’apparaît crédible. Les tenants du « NON » reprochent enfin à la Constitution de figer à jamais l'Europe dans un libéralisme sans foi ni loi. Mais ils oublient que l'Europe est une succession de petits pas et que seule la volonté politique permet d'aller plus loin. Cette rupture qu'ils prônent n'est qu'une résignation, un aveu d'impuissance à faire de la politique.

    Pour autant, notre appel à voter pour le traité constitutionnel est tout sauf un "OUI" sans réserves, un "OUI" fataliste ! Ce "OUI" n’est pas un dû de l'Europe occidentale aux nouveaux venus de l'Est, une sorte de culpabilité historique, ni même une sorte de « OUI » d’obligation car se serait « le sens de l’histoire ». Là encore de tels arguments amènent à renoncer à faire de la politique. La construction européenne doit au contraire être envisagée avec réalisme et enthousiasme, dans une logique d’action et de volontarisme politique. Il faut par exemple dire que ce Traité peut nous donner de nouveaux moyens d’action à l’échelle de l’Europe avec par exemple un Parlement européen renforcé, une Commission qui doit être en phase avec la majorité politique issue des élections au Parlement européen ou encore le droit de pétition pour les citoyens.
    Mais il nous faut aussi bien sûr aller de l’avant : prendre l’engagement de demander dès notre retour au pouvoir la négociation d’un traité social allant plus loin que les acquis du présent traité et, surtout, clarifier notre engagement européen. Quelle Europe voulons-nous? Une Europe fédérale? Oui, mais il faut alors définir quel type de fédéralisme et ce que l'on entend par fédéral car nous sommes aussi républicain et il y a, en la matière, certaines contradictions. C’est à ce type de question qu’il nous faut maintenant répondre, notamment à l’occasion de l’élaboration de notre programme pour les échéances électorales de 2007.
    C'est maintenant que nous devons porter notre projet européen, car c'est lui qui sera la base de négociation pour le traité suivant. La question européenne ne peut s'envisager à court terme. C'est de l'Europe dont nous voulons dont nous devons débattre. Il faut redonner aux Français envie d'Europe car si le PS n'est pas moteur dans cette construction politique européenne c'est une Europe mercantile que nous aurons. Beaucoup de Français se détournent de l'Europe car on ne leur offre aucune perspective sinon celle des délocalisations, de la précarisation du travail, de la perte des Services publics et des acquis sociaux.

    Alors votons « OUI » à la consultation des militants. Un « OUI » politique qui défende une Europe politiquement forte face aux nations-continent comme les Etats-Unis, la Russie, la Chine et l'Inde. Un "OUI" de combat car dans une économie mondialisée, une économie libérale, les socialistes doivent se battre pour imposer les verrous nécessaires à la protection des Services publics et des acquis sociaux. Enfin un "OUI" volontaire et lucide pour l'Europe Politique, Économique et Sociale que nous voulons.

  • GENOCIDE ARMENIEN

    29-06-2004
    APPEL à la TURQUIE pour la RECONNAISSANCE du GENOCIDE ARMENIEN de 1915


    Moi citoyen européen épris de justice, appelle la Turquie à reconnaître le génocide commis à l'encontre des populations arméniennes de l'Empire ottoman et à respecter les conditions contenues dans la résolution du Parlement Européen du 18 juin 1987, avant toute ouverture des négociations d'adhésion à l'Union Européenne.

    L'Europe s'est bâtie sur des valeurs communes, respectueuses des Droits de l'Homme et des libertés individuelles . J'attends de la Turquie qu'elle adhère, elle aussi, à ces principes et fasse la lumière sur son histoire afin de favoriser la paix et la stabilité dans la région.

    Sénateurs : André Michèle, Autain François, Balarello José, Beaudeau Marie-Claude, Besson Jean, Borvo Nicole, Bout Brigitte, Bret Robert, Brottes François, Chabroux Gilbert, Coquelle Yves, David Annie, Demessine Michelle, Estier Claude, Fischer Guy, Gautier Charles, Herviaux Odette, Jarlier Pierre, Karoutchi Roger, Lagauche Serge, Lagorsse Roger, Le Cam Gérard, Lecerf Jean-Paul, Longuet Gérard, Luc Hélène, Mermaz Louis, Muzeau Roland, Payet Anne-Marie, Peyrat Jacques, Peyronnet Jean-Claude, Picheral Jean-François, Piras Bernard, Ralite Jack, Renar Ivan, Saugey Bernard, Terrade Odette, Thiollière Michel, Vallet André

    Députés : Adam Patricia, Alary Damien, Andrieux-Bacquet Sylvie, Artigues Gilles, Bacquet Jean-Paul, Baguet Pierre-Christophe, Bartolone Claude, Bascou Jacques, Biessy Gilbert, Billard Martine, Blazy Jean-Pierre, Bloche Patrick, Blum Roland, Boisserie Daniel, Bonny André, Bourg de Broc Bruno, Brard Jean-Pierre, Brottes François, Buffet Marie-George, Cathala Laurent, Cazenave Richard, Charasse Gérard, Charzat Michel, Chassain Roland, Cherpion Gérard, Cinieri Dino, Comparini Anne-Marie, David Martine, Deflesselles Bernard, Destot Michel, Dray Julien, Durand Yves, Dutoit Frédéric, Estrosi Christian, Facon Albert, Fagniez Pierre-Louis, Flory Jean-Claude, Forgues Pierre, Gautier Nathalie, Génisson Catherine, Gilles Bruno, Ginesta Georges, Giraud Joël, Goasgen Claude, Guibal Jean-Claude, Guinchard-Kunstler Paulette, Hillmeyer Francis, Hoffman-Rispal Danièle, Jacque Edouard, Janquin Serge, Jarlier Pierre, Joissains-Masini Maryse, Labaune Patrick, Lachaud Yvon, Lagarde Jean-Christophe, Le Bouillonnec Jean-Yves, Luca Lionnel, Madrelle Bernard, Maisonnet Sylvie, Mallié Richard, Mamère Noël, Mariani Thierry, Mariton Hervé, Masse Christophe, Migaud Didier, Mourrut Etienne, Moyne-Bressand Alain, Nayrou Henri, Pajon Michel, Perez Jean-Claude, Perrin-Gaillard Geneviève, Philip Christian, Piron Michel, Queyranne Jean-Jacques, Raoult Eric, Remiller Jacques, Richard Dominique, Robin-Rodrigo Chantal, Rochebloine François, Roubaud Jean-Marc, Rouquet René, Salles Rudy, Santini André, Schwartzenberg Roger-Gérard, Spagnou Daniel, Strauss-Kahn Dominique, Tabarot Michèle, Teissier Guy, Terrot Michel, Tian Dominique, Vallini André

    Députés Européens:
    Marie-Arlette Carlotti, Désir Harlem, Grossetête Françoise, Guy-Quint Catherine

    Présidents de Région et Conseillers Régionaux:
    Asso Bernard, Bourzai Benadette, Concas Marc, Gouttebel Jean-Yves, Guillemot Annie, Guiraud Daniel, Laignel André, Larghero Denis, Maisonnet Sylvie, Marseille Hervé, Moranchel Jean-Pierre, Mottard Patrick, Pasciuto Bertrand, Popelin Pascal, Pupponi François, Tabarot Philippe, Tysseire Roger

    Présidents de Département et Conseillers Généraux:
    Asso Bernard, Concas Marc, Gouttebel Jean-Yves, Larghero Denis, Maisonnet Sylvie, Moranchel Jean-Pierre, Pasciuto Bertrand, Popelin Pascal, Tabarot Philippe, Tysseire Roger

    Maires:
    Aidenbaum Pierre, Aumas Michel, Barreyre Maurice, Bianchi Olivier, Biollet Dominique, Bourzai Bernadette, Boutault Jacques, Bravo Jacques, Bret Jean-Paul, Calmat Alain, Chevassus Nicole, Coulon Christian, Credoz Pierre, Gérès Michel, Godard Serge, Hovsepian Garo, Huguet Patrick, Julien-Laferriere Hubert, Kaltenbach Philippe, Klem Jacques, Levain Jean, Molino André, Perrin Jean-Claude, Poirier Jean-Yves, Senant Jean-Yves, Sulli Renzo, Vaillant Didier

    Maires-Adjoints et Conseillers municipaux:
    Ananian Richard, Aou Karim, Auger Jean-François, Balian Patrice, Bedrossian Patrick, Besançon Thierry, Bonnard Maurice, Capezza-Minassian Annie, Carvounas Luc, Cazal Maggie, Chiche Mahor, Chirinian Michel, Cordesse Alain, Delbast Henry, Demere Jean-François, Essayan Nicole, Fafet Lucien, Frühwacht Jacqueline, Franceschi Serge, Galland Pierre, Gazarian Richard, Gerchinovitz Michel, Gevrey Michel, Ghazarian Michel, Gomez Jeanne, Gourinel Chantal, Haddad Albert, Haroutounian Serge, Hovnanian Léon, Kalaydjian Albert, Karakozian Tarco, Kazandjian Elyane, Kechichian Noubar, Kerkerian Gilbert, Khatchikian Khatchik, Kouyoumdjian Clara, Lassot Annick, Loreau Joseph, Maquin Maurice, Mardikian Jean, Margossian Lydia, Mathieu-Richard Françoise, Mayet Jean, Menzikian Armand, Miguirian Garbis, Molina Pierre-Antoine, Mombazet Andrée, Moradel Eric, Morin Annick, Muradian Vahé, Myskiw Jocelyne, Nigra-Satelmechian Sylvia, Noël Jean-Pierre, Papazian Armen, Papazian Juliette, Papazian Seta, Perronnet Annie, Porrachia François, Rage François, Ranvier Michèle, Rismondo Jean, Roche Michel, Rusdikian Alice, Saboureau Jean-Paul, M. Salomé, Santiago-Zerah Isabelle, Savoye Gisèle, Serdjanian Alain, Dr Sillam Fernand, Tokatlian Jean-Marc, Valibouse Raymonde, Waksberg Michel, Wilkowsky Albert, Wozniak Gilbert

    Personnalités:
    Abkarian Simon Acteur-Metteur en scène, Berberian Stéphane Pédiatre, Pdt d'Aïda pour l'Arménie, Bertorello Yvon Producteur, Bourgade Frédéric Journaliste, Chaliand Gérard Géopolitologue, Chouchayan dit Fiori Patrick Artiste, Coquio Catherine Pdte de l’Association Internationale de Recherches sur les Crimes contre l'Humanité et les Génocides, Djorkaëff Youri Footballeur, Gaila Ismaël Régisseur Cinéma, Kechichian Robert Cinéaste, Kechichian Géraldine Maquilleuse-Cinéma, Lebon David Président du Mouvement des Jeunesses Socialistes, Liberato Fabrice Secrétaire Gal du Mvt Européen-Provence, Mgr Kadadihian Curé de la Paroisse arménienne catholique de Marseille & Midi de la France, Mgr Nacachian Archevêque Délégué pour l'Europe du Catholicossat de tous les Arméniens-Prélat des Arméniens de Paris, Mousset Sophie Ecrivain, Pasteur Kattandjian, Ternon Yves Dr en Histoire, Vafeas Andonis Pdt de la Fédération des Communautés chypriotes d’Europe et de la Communauté Chypriote de France

    Comité de Défense de la Cause Arménienne
    17 rue Bleue - 75009 PARIS
    www.cdca.asso.fr - Email : contact@cdca.asso.fr
    Tél : 01.44.83.07.02 - Fax : 01.42.46.81.59


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