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afrique

  • Anelka, Escalettes, les Bleus ou la fin du respect dans le football français

    La défaite de l’équipe de France lors du match France-Mexique (0-2) et les révélations qui se succèdent sur l’altercation Anelka-Domenech n’en finissent pas d’entraîner dans l’abîme les Bleus et la Fédération Française de Football.

    Lors de la mi-temps, dans les vestiaires, après s’être fait recadrer sur son positionnement par le coach, Nicolas Anelka aurait marmonné dans son coin les insultes suivantes : "va te faire enculer, fils de pute". Propos qui sont apparus dans la presse grâce à la bonne volonté d’un « traître » présent dans les vestiaires. La sacro-sainte règle qui veut que « ce qui est dit dans le vestiaire reste dans le vestiaire » a été violée.

    L’incident avait été clos par Raymond Domenech qui avait immédiatement sanctionné le joueur Anelka en l’interdisant de deuxième mi-temps ; ces propos devaient rester un incident de vestiaire. Tous ceux qui pratiquent le football savent la tension qui peut exister dans ce type de situation.

    Selon un communiqué des Bleus, "à la demande du groupe, le joueur mis en cause a engagé une tentative de dialogue", en vain. "La Fédération française de football n'a tenté à aucun moment de protéger le joueur et a pris une décision sans consulter les joueurs et uniquement sur la base des faits rapportés dans la presse".
    Les droits de la défense de l’attaquant ont été bafoués, la Fédération Française de Football ne lui a pas permis de s’exprimer sur l’incident. L’écho médiatique pris par cette insulte a conduit la Fédération Française de Football a décidé samedi 19 juin d’exclure Nicolas Anelka de l'équipe de France, et d’ignorer l’intérêt du groupe France.

    Lors de la finale de la Coupe du monde de 2006, Zidane qui avait donné un coup de tête au joueur italien Materazzi, s’est excusé, mais n’a pas subit le foudres de la Fédération. Deux poids, deux mesures.

    La Fédération Française de Football manque en général de courage, elle agit trop peu et souvent trop tard contre le racisme, la violence et l’homophobie qui sévit dans les stades tous les dimanches.
    Arbitres, entraîneurs, joueurs sont trop souvent victimes d’incivilités ; contrairement à un sport comme le rugby, le respect a disparu des stades de football.

    Le coach, l'encadrement technique, et la Fédération Française de Football, ne sont plus respectés par les joueurs ; car dans notre société moderne le lien de subordination et les consignes sont respectées à la condition d‘être claires, précises, comprises et surtout d’émaner d’une autorité légitime. Or, depuis plusieurs mois, la direction du football français n’est pas à la hauteur des enjeux.


    Elle manque de courage contre l’argent roi, contre le hooliganisme, et la disparition des valeurs sportives à commencer par le respect. Elle a refusé de changer Raymond Domenech lorsqu’il en était encore temps. Elle a laissé prospéré le foot-business et n’a pas condamné fermement la pratique du "dégagement". Par son autisme, elle désespère les supporters de l’équipe de France.

    La presse avait été critique contre Raymond Domenech mais le syndrome Jacquet laissait espérer qu’une fois encore l’entraîneur avait raison contre tous.

    Le refus des Bleus de s’entraîner ce dimanche montre la gravité de la crise de confiance entre les joueurs et le staff de la Fédération Française de football. La FFF a pour sa part dénoncé un "mouvement inacceptable" et Jean-Pierre Escalettes a présenté ses excuses pour le "comportement inadmissible" des joueurs.

    Le désamour entre l’équipe de France et les responsables politiques est également à son paroxysme. L’unité nationale affichée ces dernières semaines derrière les Bleus a volé en éclats.

    Le président Nicolas Sarkozy a jugé les propos d’Anelka, s’ils étaient avérées, d’événements "inacceptables" ; cette condamnation apparaît bien inapproprié d’un homme qui s’est lui même déjà laissé emporter dans le passé et avait osé insulter en 2008 un de ses citoyens de "pauvre con.".

    La secrétaire d’Etat aux sports, Ramayade, a fait elle aussi de la démagogie avec ses déclarations sur le prix des chambres d’hôtels des joueurs en Afrique du Sud.

    La ministre Roselyne Bachelot a dénoncé "l'humiliation mondiale" subie par le pays alors que depuis des mois elle a laissé la situation se dégrader.

    Aujourd’hui, la condamnation des joueurs de l’équipe de France est unanime.

    Pourtant, c’est Jean-Pierre Escalettes, Président de la Fédération Française de Football qui doit partir et celle-ci devra faire l’objet d’une révolution permettant de restaurer professionnalisme et éthique. Le football amateur et ses deux millions de licenciés le réclament, les français l’exigent.

    Le sursaut vient finalement des joueurs qui pour une fois ont montré de la solidarité en refusant de s’entraîner à Knysna se rebellant ainsi contre leur encadrement et la Fédération Française de Football.

    Dans leur communiqué, tous les joueurs de l'équipe de France sans exception ont souhaité "affirmer leur opposition à la décision prise par la Fédération Française de Football d'exclure Nicolas Anelka"

    Grève, mutinerie, ses enfants gâtés assimilés au "bling-bling" se voient dénier se droit, pourtant la solidarité des Bleus avec Anelka malgré ses piètres résultats montre qu’une âme existe dans cette équipe, elle a juste besoin d’avoir des dirigeants capables de donner des consignes que les joueurs respecteront parce qu’ils auront retrouvés la confiance dans leurs staff.

    La solidarité et le respect doivent redevenir les étalons du football français, la victoire est à ce prix.

    L’organisation de la coupe de l’UEFA en France en 2016 sera l’occasion de remettre le football français en harmonie avec ses millions de supporters déçus.

     

    http://www.facebook.com/pages/Football/104019549633137?ref=ts&v=desc#!/group.php?gid=127218183985087

     

    Appel pour une réforme de la Fédération Française de Football

    La Fédération Française de Football dans son état actuel a échoué, il convient de la réformer en profondeur pour que le football continue à faire rêver.

    Premières revendications :

    Pour la démission de Messieurs Jean-Pierre Escalettes, Noël le Graët, Gérard Houllier

    Pour une modification du mode d’élection des membres de la Fédération Française de Football

    Pour l’entrée de France 98 dans les instances de la Fédération Française de Football

    Pour le retour du respect dans le football et une lutte réelle de la Fédération contre le racisme, l’homophobie et la violence dans les stades

    Pour l’ouverture d’une réflexion sur l’introduction de la Vidéo dans les matchs

    Pour une meilleure péréquation financière entre les clubs professionnels et les clubs amateurs

    Soutenons l’équipe de France, Réformons la Fédération Française de Football

  • La politique du gouvernement déshumanise les étrangers

    À l’heure où le gouvernement agite le débat sur l’identité nationale au risque de figer une définition rétrograde du « bon Français », nous exprimons le souhait que la France de demain soit une France ouverte sur le monde, curieuse, respectueuse de l’autre et d’autant plus que nous avons la conviction que la richesse de notre société ne survivra pas à cette vision étriquée.

    La politique migratoire actuelle du gouvernement réduit les individus à des chiffres, déshumanise et criminalise les étrangers en situation d’irrégularité administrative.

    Pas une semaine ne se passe sans que la figure de l’étranger soit érigée par le Ministre de l’Identité nationale au rang de nuisible, de responsable de tous les maux dont souffre notre société.

    Loin de toucher les seuls « sans papiers », la suspicion est jetée sur tous les étrangers. Mariage blanc, mariage gris (et demain bleu ?), regroupement familial, travail, étudiants, toutes les situations sont exploitées pour stigmatiser la figure de l’autre.

    Cette vision atteint également les immigrés légaux car, dans la logique du bouc émissaire, la conséquence est la suspicion généralisée et la dégradation du vivre ensemble.
    En plus d’être indigne envers les étrangers qui résident sur notre territoire, cette politique a des conséquences graves sur les ressortissants français qui ne correspondent pas au « prototype du bon Français ». Pour expulser 30.000 personnes par an, les forces de l’ordre procèdent à des centaines de milliers d’interpellations et à un nombre encore plus important de contrôles d’identité qui, chiffre oblige, sont faits au faciès. En outre, demain, ce sont des Français qui désirent s’unir avec des étrangers qui connaîtront les pires difficultés à faire reconnaître ces unions. Alors, ne nous y trompons : accepter que les droits des étrangers soient en régression, c’est accepter que chacun puisse être touché dans sa vie citoyenne et publique par la même régression de la liberté de vivre, de se côtoyer, de s’aimer.

    Nous demandons à ce que les étrangers ne soient plus pris en otage par les visées électorales, qu’ils ne servent plus à détourner l’attention de bilans difficiles à justifier. Les apprentis sorciers qui jouent avec ces thématiques peuvent d’ores et déjà constater que les seuls fruits de cette politique de la peur sont une montée des idées d’extrême droite propres à fissurer le lien social.

    Ce que nous demandons, c’est de pouvoir vivre dans un pays qui respecte ses propres principes. Et pour cela, le gouvernement doit mettre fin à la politique du chiffre en matière d’expulsions d’étrangers. C’est l’honneur de la République de ne pas céder aux sirènes du populisme. Nos responsables politiques se montreront-ils honorables ?

    Premiers signataires : SOS Racisme, FIDL, UNEF, UNL, Confédération étudiante, UEJF, Jeunes Communistes, Jeunes radicaux

  • Botswana says Sudan’s Bashir will be arrested if he visits

    Botswana says Sudan’s Bashir will be arrested if he visits


    June 9, 2009 (WASHINGTON) – The government of Botswana announced today that it will arrest Sudanese president Omer Hassan Al-Bashir if he visits its territory.

    Botswana is a member of the International Criminal Court (ICC), which has issued an arrest warrant for Bashir last March on seven counts of war crimes and crimes against humanity in connection with alleged war crimes committed in Darfur.

    The foreign minister of Botswana Phandu Skelemani told the British Broadcasting Corporation (BBC) that his country has legal duty to help ensure the appearance of Bashir before the court.

    The president of Botswana Ian Khama was reported to have told his Tanzanian counterpart in May that his government supported the arrest warrant.

    Botswana is the second country in Africa to publicly announce that it will apprehend Bashir if he visits.

    Last month South African officials warned Bashir against travelling to attend President Jacob Zuma’s inauguration ceremony or else he will face arrest.

    Bashir has travelled to more than half a dozen regional countries in a show of defiance against the ICC. However none of the countries he visited were ICC members.

    More than 30 African countries are have ratified the ICC Statute making them legally obligated to cooperate with the court in arresting the Sudanese president.

    However many countries across the continent condemned the arrest warrant while some have publicly declared that it will not honor its obligations under the Statute.

    A two-day meeting in the Ethiopian capital this week convening African ICC members failed to agree on a mass withdrawal from the court as proposed to protest the arrest warrant.

    Diplomats at the meeting said that the participants would instead call for a UN Security Council (UNSC) deferral of the indictment as empowered under the Rome Statute of the ICC.

    En espérant que les Etats européens soient aussi fermes, il faut que le nouveau Parlement européen fasse plus pour le Darfour !

    Le combat ne fait que commencer.


  • Les parrains de l'évacuation d'enfants du Tchad accusent Paris d'inconséquence


    Les parrains de l'évacuation avortée du Tchad vers la France d'enfants censés venir du Darfour reprochent au gouvernement de n'avoir jamais clairement interdit l'opération tout en adoptant sur ce conflit un discours alarmant qui leur paraissait légitimer leur action.

    «J'aurais pu comprendre que les autorités nous disent : "Non, on fera tout pour vous empêcher de mener à bien cette mission parce qu'elle n'est pas légale". Mais on nous a laissé faire jusqu'à la fin, et maintenant on nous dit "non, ce n'est pas légal"», s'est insurgé Christophe Letien, un responsable de l'association L'Arche de Zoé.

    En août, le président, Eric Breteau, arrêté jeudi au Tchad, «a été convoqué à la brigade des mineurs et au ministère des Affaires étrangères pour connaître le projet de cette association», a précisé M. Letien à l'AFP.

    «En aucun cas», la police et le Quai d'Orsay «ne lui ont dit +vous n'avez pas le droit de faire ça, c'est interdit, on fera tout ce qui est en notre pouvoir pour vous bloquer+, a-t-il ajouté. «Loin de là, puisque les opérations se sont poursuivies et ont pu être engagées directement sur le terrain».

    Plusieurs membres de l'opération ont même été transportés à l'intérieur du Tchad par des avions de l'armée française.

    Les autorités ont exprimé leur réticence, notamment par plusieurs communiqués du Quai d'Orsay, mais n'ont jamais mis un coup d'arrêt à l'opération, selon M. Letien.

    Depuis l'entrée en fonction du président Nicolas Sarkozy, la France affiche une ligne volontariste sur le Darfour, une crise pour laquelle elle a organisé une conférence internationale à Paris en juin.

    «Nous, on a essayé de faire quelque chose en essayent de sauver ces enfants parce que c'étaient les personnes les plus vulnérables sur ce territoire. Si M. Sarkozy veut faire quelque chose, qu'ils nous appuie dans notre cause», a lancé M. Letien.

    La secrétaire d'État aux Affaires étrangères et aux droits de l'Homme Rama Yade a qualifié ce projet d'«illégal et irresponsable», dans un entretien publié par Le Parisien vendredi.

    «Quand Rama Yade dit que 75 enfants meurent chaque jour au Darfour, c'est une réalité indéniable», a répliqué le président de l'association Sauver Le Darfour, Mahor Chiche, en référence à des déclarations de la secrétaire d'État à son retour du Soudan cette semaine.

    «De la part du ministère, ça fait un peu +on est offusqué, on est scandalisé et on avait mis en garde+. Si vraiment ils pensaient que c'était une opération criminelle, il fallait les arrêter», a estimé M. Chiche, dont l'association a renouvelé son «soutien au principe de l'opération» de l'Arche de Zoé.

    «On a considéré que s'il y avait une ONG, une instance internationale ou des individus capables d'évacuer des enfants d'une zone de guerre vers des lieux plus sûrs, sur le principe ça démarre bien», a-t-il expliqué.

    «Jusqu'à preuve du contraire on considère qu'ils sont de bonne foi», a affirmé Mahor Chiche, assurant avoir reçu des «garanties» de l'association mais «pas d'information sur l'organisation pratique des choses».

    «Quand vous voulez faire un trafic, vous n'alertez pas la presse entière et les pouvoirs publics, puisque je sais qu'ils ont eu plusieurs rencontres avec le ministère», a-t-il relevé.

    «Si aujourd'hui l'avion avait atterri comme prévu», affirme-t-il, «on dirait "vous voyez, une ONG humanitaire a mené une opération de secours, ce qui prouve que les politiques ont laissé tomber le Darfour, les grandes ONG aussi, et ça aurait fait un coup médiatique d'une autre teneur».