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julien dray

  • Le 14 juillet 2011, une fête nationale citoyenne et métisséee

    Mon 14 juillet 2011 a commencé par la triste réalité des quartiers : incivilités et violences urbaines.

    Les Préfectures et le Ministère de l’intérieur ne diffusent plus les chiffres, mais la réalité des quartiers est cruelle. Voitures brûlées, cocktails molotovs, jets de pierre, tirs de lances fusées sur les balcons de voisins ou voitures de flics, les images sont dignes des émeutes de 2005. Depuis plusieurs mois déjà, on pouvait noter une recrudescence (dans un certain silence médiatique) des violences : attaques de commissariats, guerre de bandes… sans que cela n’émeuve les pouvoirs publics.

    Comme certains gardiens d’immeubles le disent : « leur fête nationale n’est pas la nôtre ». Cette violence, ce rituel obligé, n’apporte rien. Elle jette encore plus l’opprobre sur les quartiers difficiles et leurs habitants. Le ras le bol est profond ; les opérations « coups de poing » avec renfort de CRS et médias ne font plus illusion. L’insécurité et les incivilités quotidiennes restent un fléau français décourageant les bonnes volontés.

    Faire ce constat n’est pas stigmatisé c’est comprendre l’enjeu posé ; la France n’a toujours pas réglé la question de ses quartiers ghettos. La politique de la ville et sa résidentialisation améliore l’urbain mais ne change pas le quotidien. La crise de l’école, le manque d’éducateurs de rue, de moyens pour les associations de quartiers, l’absence de réponses judiciaires pertinentes, la force du communautarisme et de la ghettoïsation amplifient la rupture de confiance entre les populations de ces zones et l’idée de République.

    La France doit retrouver la force du projet républicain en lui donnant une déclinaison concrète.

    L’Egalité des chances, l’Egalité, ne doivent pas être de simples vœux pieux désincarnés, la France métissée est une réalité, ces enfants de la République ont besoin d’un nouveau projet de Vivre Ensemble prenant en compte cette nouvelle France.

    Les propositions existent mais depuis le 21 avril 2002 toute une génération se demandait si des victoires étaient encore possibles. Eric Zemmour, Brice Hortefeux, Claude Guéant rythment le détricotage de nos idéaux.

    Il nous aura fallu résister à « la lepénisation des esprits », au ministère de l’immigration et de l’identité nationale, aux tests ADN, aux discours de haine,

    il nous aura fallu protéger les enfants sans papiers,

    il nous aura fallu protéger les Lois mémorielles des tentations d’abrogation,

    il nous aura fallu combattre les Lois durcissant les conditions d’accueil des migrants en France,

    et il nous aura fallu apprendre à mener ces combats avec le plus grand nombre de partenaires dans le respect et l’unité.

    Les victoires furent trop rares, mais porteuses d’espoir ; la lutte contre les discriminations et ses « testing » est un bel exemple de réussite.

    Malgré tout, le prétendu lifting du FN, le développement de la Droite populaire, et la course d’Hortefeux et de Guéant derrière les électeurs FN a affaibli le cordon sanitaire posé dans les années 80 par SOS Racisme.

     « La France c'est nous »

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    De ce constat est né la volonté de renouer avec un grand rassemblement antiraciste pour réaffirmer à tous que les français restent partisans des valeurs républicaines à commencer par celle d’Egalité.

    Le Concert pour l’égalité s’inscrit dans la suite logique de la campagne "La France, c'est nous", lancée en 2010 par SOS Racisme en réaction au débat sur l'identité nationale initié par Eric Besson, alors ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale.

    Depuis un an, partout en France, SOS Racisme travaille localement avec les associations de quartiers (ZY’VA…), les mouvements de lutte contre le sexisme (Oser le féminisme, NPNS…), l’homophobie (LGBT, SOS Homophobie…), l’antisémitisme et le racisme (UEJF, LICRA…) et les acteurs de la transformation sociale (UNEF, CFDT, CGT…). La liste atteint les 70 partenaires associatifs.

    Les organisations de défense des droits de l’homme (France Libertés…) et de solidarité avec les Révolutions arabes étaient également présentes ce 14 juillet 2011 sur le Champs de Mars.

    Ce 14 juillet a commencé par l’installation des stands dans une ambiance militante. Petit à petit, le village associatif pris forme. Militants parisiens ou de province, jeunes ou anciens, militants historiques ou militants fraichement débarqués dans SOS Racisme, en « backstage » ou en « diff » le dévouement et la détermination à faire de cet événement une réussite est puissant.

    Vu l’intensité des sentiments de fierté et de fraternité, de manière très subjective, et forcément non exhaustive, mes meilleurs moments de la journée furent : les retrouvailles avec les Potes de toute la France venus aider, assister à l’impressionnant déploiement des « schtroumpfs orange », le briefing géant de 12h00, les prises de parole des révolutionnaires arabes : Zineb El Rhazaoui (membre du collectif marocain du 20 février) et Lama Atassi (France Syrie Démocratie), le tour des stands associatifs avec Bertrand Delanoë, Eva Joly, Harlem Désir, et François Hollande, la glace partagée avec Myriam et Klug, ma discussion sur la transparence avec Eva Joly, l’attente devant l’accueil presse avec Florence Aubenas, la négociation des bracelets pour faire entrer les copains, le punch et le champagne du cocktail, les retrouvailles avec les anciens, la discussion avec Benabar sur son implication en faveur de SOS Racisme, le pied de scène avec Dom, et bien sûr ce formidable final : artistes et militants mélangés, unis, sur scène sur Let’s the sushnine (Laissons entrer le soleil).

     

     

    1 246 021 personnes présentes sur le Champs de Mars, le Président de SOS Racisme Dominique Sopo et son équipe ont gagné le pari. Réunir le jour de la fête nationale « tous ceux qui, face à une ambiance lourde, faite de libération de la parole raciste et de la stigmatisation de plus en plus décomplexée de fractions croissantes de la population, sont attachés au vivre-ensemble et refusent de voir se construire une société de haine de l'autre, de la méfiance, de la peur, de l'aigreur ».

    A 18h précises, le rappeur Big Ali avait ouvert le concert, accompagné de vidéos de SOS Racisme depuis sa création en 1984, tandis que des mains jaunes où est tracé le slogan «Touche pas à mon pote», symboles de l'association, étaient brandies dans le public avec des ballons rouges en forme de cœur. Au fond, la scène des enfants tenaient une banderole sur laquelle était inscrit «la France, c'est nous».

    Abd Al Malik, Anggun, Benabar, Big Ali, Enzo et Djenev, HK et les saltimbanks, Idir, Joyce Jonathan, Gregoire, Nolwenn Leroy, les Nèg'Marrons, Yannick Noah, Pascal Obispo, Shy’m, Soprano, une vingtaine d’artistes se sont succédés sur scène.

    Steevy Gustave, le grand organisateur, de cet événement est sur tous les fronts. Les artistes présents, les duos improbables sur scène c’est lui. Comme d’habitude son ami Hermann Ebongue est à ses côtés ; tout d’un coup le stress : Yannick Noah doit monter sur scène il n’a pas son T-shirt de « Bénévole SOS Racisme », je lui ai laissé le mien ; quelques minutes plus tard il n’y a plus assez d’alcool pour les artistes, vite il faut rapatrier l’alcool du cocktail pour les superstars présentes.

    Un Concert à 1,2 millions de personnes c’est une organisation où à chaque instant l’échec est possible. Annie, Ajah, Aline, Barbara, Blaise, Coralie, David, Delphines, Etienne, Gaëlle, Flora, Guillaume, Hadrien, Herman, Lassana, Layla, Loïc, Marouane, Mathieu, Marions, Myriam, Sarah, Simona, Steevy, Tristan, Victoria (…), les chefs d’équipe, les militants, le SO, vous avez été supers et ce jour là la famille SOS s’est honorée et a montré qu’elle existe !

    Comme la foule l’a scandé : SOS Racisme vit, SOS Racisme vivra !

    Ce spectacle était préparé depuis un an avec le formidable travail de très grosses et petites associations partenaires et du sens y a été donné grâce aux militants, au village associatif, ses débats, ses bars, ou encore ses spectacles urbains. 1,2 millions de personnes dans une ambiance « bonne enfant » épris d’Egalité et requinqués pour affronter les prochaines batailles.

    Les responsables politiques ne s’y sont pas trompés, il fallait être présent ce jour là pour entendre l’envie des Français d’Egalité, de Solidarité, d’Unité, de République.

    On a pu croiser : David Assouline (PS), Martine Aubry (PS), Roselyne Bachelot (UMP), Pascale Boistard (Mairie de Paris), Jean-Louis Borloo (Parti radical), Alexis Corbière (PG), Bertrand Delanoë (Maire de Paris), Harlem Désir (PS), Julien Dray (PS), Anne Hidalgo (PS), François Hollande (PS), Eva Joly (EELV), Jérôme Guedj (PS), Faouzi Lamdaoui (PS), Sandrine Mazetier (PS), Jean Vincent Placé (EELV), Danièle Simmonet (PG), Olga Trostiansky (Mairie de Paris) et de nombreux responsables syndicaux et associatifs.

    Après le formidable feu d’artifice illuminant la Tour Eiffel, les participants à ce Concert pour l’Egalité ont pu rentrer dans leurs villes plein d’images dans les yeux mais aussi plein d’énergie pour affronter les batailles du quotidien pour faire de l’Egalité la réalité de demain.

    Ce concert citoyen et métissé a rappelé que nous sommes majoritaires en France. Le militantisme ça sert et le vivre ensemble est possible ; la promesse de ne rien lâcher sera tenue !

    Pour moi, c’était mon meilleur 14 juillet. La France peut être fière d’avoir une nouvelle génération militante.

    Merci à tous les partenaires.

    Merci à tous les Potes.

    Nos Potes disparus auraient été fiers de nous Tous.

     Liberté, Egalité, Solidarité, Unité, République


     

     

  • Motion pour le Congres de Reims

    MOTION «E » L’ESPOIR A GAUCHE, FIER(E)S D’ETRE SOCIALISTES

    PREMIERS SIGNATAIRES : Gérard Collomb, Vincent Peillon, Delphine Batho, Jean-Noël Guérini, Najat Vallaud Belkacem, Aurélie Filipetti,  Manuel Valls, Jean-Jack Queyranne, Louis Mermaz, Robert Navarro, David Assouline, Hélène Mandroux, Samia Ghali, Pascal Terrasse, Julien Dray, Yvette Roudy, Eric Andrieux, Alda Péreira Lemaître, Dominique Bertinotti, Guillaume Garot, Jean-Pierre Mignard, François Rebsamen, Ségolène Royal

    CONGRÈS DE REIMS 14-16 NOVEMBRE 2008

    Chers ami(e)s, chers camarades

    Les militants du Parti socialiste ont une chance, au Congrès de Reims, d’instaurer un socialisme réformiste, respectueux de la personne, défendant les plus faibles, innovateur en économie et initiateur d’un monde plus juste. Pour saisir cette chance, nous vous invitons à signer la motion L’espoir a gauche, fier(e)s d’être socialistes.

     


    INVENTER UN MONDE NOUVEAU 

    COMBATTRE ET PROPOSER

    Parce que la mondialisation et la crise financière internationale sont là, et que nous devons les affronter, nous voulons redéfinir une politique de Gauche dans une économie globalisée et dans la conscience aiguë que notre responsabilité envers les générations futures n’a jamais été aussi forte. Face à des crises financières violentes mettons fin à la dérive spéculative ! Une nouvelle stratégie économique de gauche est possible : mieux produire les richesses avant de bien les redistribuer. Allons vers une économie de pointe en disant oui à l’innovation des PME et non à l’économie de rente : soutenons la  production de richesse et d’emploi par une nouvelle politique industrielle avec la création d’une banque publique des PME et le recentrage des aides sur une économie de l’innovation. Faisons le pari de l’enseignement supérieur et de la recherche, en intégrant les grandes écoles aux universités, en revalorisant le statut du chercheur et en renforçant les programmes européens de recherche et développement.

    RECONCILIER DYNAMISME ECONOMIQUE ET PROGRES SOCIAL : UN ÉTAT PREVENTIF ET INNOVATEUR

    Un modèle social gagnant suppose une économie redevenue performante. Agissons vraiment contre la vie chère, en réglementant les abus bancaire, en créant une action de groupe à la française et en faisant respecter les obligations de construction de logements sociaux. Rééquilibrons le rapport capital/travail par un dialogue social efficace avec des partenaires sociaux reconnus. Ayons le courage de proposer enfin une fiscalité juste, en rétablissant la vérité fiscale pour tous et en réhabilitons un grand impôt progressif fusionnant l’IR et la CSG, sans niches fiscales, prélevé à la source au niveau de l'individu et non du couple, pour ne pas pénaliser l'activité des femmes. Revendiquons le droit des travailleurs à être bien formés avec des entreprises compétitives, en instaurant un capital formation personnel et en créant un véritable service public de la sécurisation des parcours professionnels. Nous soutenons l’éducation pour rendre les femmes et les hommes plus égaux dans l’exercice de leur liberté en créant un service public de la petite enfance; en limitant le nombre d’élèves par classe de ZEP, en développant le soutien scolaire individuel et gratuit, en accordant un droit individuel à un capital études. Repensons la sécurité sociale pour la sauver, en rétablissant l’égalité des Français face à la santé ; en réhabilitant l’hôpital public; en proposant une véritable politique de prévention. Osons enfin une réforme socialiste que les Français attendent depuis longtemps et bâtissons un système de retraite par répartition transparent, universel et personnalisé, avec des comptes individuels de cotisations valorisant la pénibilité des tâches.

     

    L’URGENCE ECOLOGIQUE

    Préparons dès maintenant l’après pétrole par un développement massif des énergies renouvelables et des transports propres, financés par les rentes de Total et une fiscalité verte. Réduisons notre consommation d’énergie avec un grand projet d’isolation de l’habitat ancien et faisons du défi écologique un levier de croissance verte. Modifions notre rapport à l’espace en évitant l’étalement urbain, en favorisant les circuits courts producteurs consommateurs ainsi qu’une agriculture respectueuse de son environnement.

    ALLER VERS UNE SOCIETE APAISEE

    ET FAVORISER L’EMANCIPATION

    Un nouveau projet de société est possible. Favorisons la mixité sociale pour éviter la ghettoïsation, par le développement du logement social et le droit à la mobilité dans les quartiers urbains. Assurons les solidarités numériques, par une stratégie d’accès du plus grand nombre au haut débit avec un tarif social. Osons un nouveau regard sur l’immigration, en rappelant son apport majeur à la richesse de la France et en remplaçant une police des migrations immorale et inefficace par une politique des migrations européenne, permettant un aller-retour sécurisé pour les emplois saisonniers, régularisant en fonction de critères clairs et promouvant le co-développement. Prévenir la violence est dans la tradition d’une Gauche qui lutte contre la brutalité des rapports humains et qui en protège les victimes - jeunes, femmes ou personnes discriminées en raison de leur orientation sexuelle. Promouvons une prévention précoce grâce à l’encadrement éducatif renforcé. Développons la police de quartier et assumons les sanctions précoces et rapides. Systématisons enfin les alternatives à la prison. Luttons contre les discriminations, car les inégalités femmes-hommes perdurent, en matière de pauvreté et de violences conjugales. Le mariage et l’adoption doivent être ouvert pour les couples de même sexe. Redonnons enfin toute leur place aux artistes et à la culture, à la création, au rêve et soutenons les cultures émergentes et la pratique artistique à l’école. Reconnaissons la diversité comme une chance, la France métissée comme un atout et l’harmonie des générations comme notre garantie : en tant que socialistes, assumons avec lucidité une histoire partagée, pour une France accueillante à tous les siens. Concrétisons l’idéal républicain en créant une cérémonie républicaine pour les 18 ans et un service national civique obligatoire. Affirmons que la laïcité est garante de la République, et que la loi de 1905 doit être fermement défendue de même que l’universalité des services publics.

    OSER ENFIN LA DEMOCRATIE JUSQU’AU BOUT

    Mieux maîtriser nos choix collectifs, sans ignorer le vécu réel des citoyens, c’est faire de la République une réponse d’ensemble. Modernisons le Parlement par la constitution de commissions parlementaires avec des forums citoyens et par la démocratisation du Sénat. Faisons confiance aux élus locaux, en clarifiant les répartitions de compétence, en inventant de nouveaux équilibres autour des services publics de proximité, en renforçant la solidarité financière entre territoires et en donnant aux étrangers le droit de vote aux élections locales. Pour associer directement les citoyens à la construction de l’intérêt général, encourageons la démocratie participative avec des méthodes qui ont fait leur preuve chez nos voisins européens. Garantir la liberté de la presse importe autant que la défense du suffrage universel.

    Au-delà de nos frontières, mettre la démocratie au secours de l’Europe c’est reconnaître que l’Europe est notre avenir mais aussi assumer l’échec d’une méthode apparue lors des derniers référendums : trop d’attention portée aux institutions et pas assez au contenu du projet européen. Faisons avancer l’Europe sociale et l’intégration européenne en ouvrant un débat sur l’avenir de l’Union, en assumant le principe de coopérations renforcées et en favorisant le dialogue social européen. Parce qu’il n’y aura pas de sécurité durable sans un ordre mondial juste, nous voulons des institutions internationales à la hauteur de leurs missions. Nous proposons une nouvelle architecture de sécurité, appuyée sur une défense européenne et revendiquons la consécration des règles environnementales et sociales à l’OMC, ainsi que la remise du FMI au service du développement humain. Nous voulons enfin rendre plus juste la composition du Conseil de sécurité de l’ONU.

     FAIRE DU SOCIALISME UNE FORCE NEUVE

    DANS LE SIECLE

    Nous devons saisir la chance du Congrès de Reims pour rebâtir un grand parti porteur d’espoir, démocratique, populaire et de mobilisation sociale, en mettant en place un collectif de travail dans la fidélité aux valeurs, en faisant contribuer chacun au pouvoir politique par la démocratie participative, en inventant de nouveaux liens du parti avec la société par un droit d’interpellation des associations et syndicats lors des congrès et conventions. Développons de nouvelles formes de militantisme en encourageant la mobilisation des militants du PS dans les réseaux de solidarité et renforçons la formation et à la culture politique, par la  mise en place une université socialiste de la connaissance.

    Conscients que la politique par la preuve se fait au quotidien dans les territoires, dans la nécessaire cohérence entre les alliances conclues au niveau local et national, nous proposons un parti décentralisé qui donnera plus de poids aux intelligences territoriales, en renforçant les responsabilités des fédérations en région ; en faisant fonctionner le parti de manière ascendante, par un appui confiant sur les élus. L’objectif à atteindre est celui d’un parti puissant, dépassant 30% des voix, qui soit un parti de mobilisation de la société française. Une des conditions de réussite est de redonner au Parti son crédit moral en assurant le respect des militants. Nous proposons une stratégie claire et cohérente d’alliances consistant à fédérer la gauche, dans la fidélité à la stratégie d’Épinay, et attirer les démocrates ; ceci en évitant le double langage des alliances locales ouvertes et du sectarisme national. Nous proposons enfin d’ouvrir le parti par l’augmentation massive du nombre des adhérents avec la généralisation de la carte à 20€ et l’organisation des primaires.