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Mahor CHICHE - Page 24

  • Le CRIF, la laïcité et la République

    L'interview de Roger Cukierman, Président du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), de ce lundi matin par Jean-Pierre Elkabbach sur Europe1 a créé la polémique,  et la décision du CFCM (Conseil français du culte musulman) et son Président Dalil Boubakeur de refuser de participer à son diner annuel.

    En effet, Roger Cukierman a par ses propos à la fois blessé la très grande majorité des musulmans de France non-antisémites et participé à la dédiabolisation de Marine Le Pen et de son parti.

    Ces propos sont une faute politique.

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  • Timbuktu‬ est le symbole du devoir de lutte contre l'obscurantisme, les djihadistes et la barbarie

    #‎Césars2015‬ : le triomphe de ‪#‎Timbuktu‬ est le symbole du devoir de lutte contre l'obscurantisme, les djihadistes et la barbarie.

    "Non loin de Tombouctou tombée sous le joug des extrémistes religieux, Kidane mène une vie simple et paisible dans les dunes, entouré de sa femme Satima, sa fille Toya et de Issan, son petit berger âgé de 12 ans. En ville, les habitants subissent, impuissants, le régime de terreur des djihadistes qui ont pris en otage leur foi. Fini la musique et les rires, les cigarettes et même le football… Les femmes sont devenues des ombres qui tentent de résister avec dignité. Des tribunaux improvisés rendent chaque jour leurs sentences absurdes et tragiques. Kidane et les siens semblent un temps épargnés par le chaos de Tombouctou. Mais leur destin bascule le jour où Kidane tue accidentellement Amadou le pêcheur qui s'en est pris à GPS, sa vache préférée. Il doit alors faire face aux nouvelles lois de ces occupants venus d’ailleurs…"

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  • Roland Dumas illustre l'antisémitisme de salons

    Roland Dumas, l'ancien résistant, est ainsi passé d'un pro-arabisme et pro-dictateurs à la défense de Dieudonné et véhicule par ses propos d'aujourd'hui un antisémitisme odieux.

    Il serait trop facile de mettre cette dérive sur son âge.

    Par ces paroles, Roland Dumas nous rappelle que si l'antisémitisme existe chez certains "jeunes de quartiers", il prolifère aussi très bien dans certains salons.

    La lutte contre le racisme et l’antisémitisme doit se mener dans toutes les strates de la société française.

     

  • La CEDH valide l'interdiction du voile intégral en France

     

    La loi interdisant le voile islamique intégral en France n'est pas contraire aux droits de l'Homme, a tranché mardi la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) en rejetant la requête d'une adepte de la burqa et du niqab.

     

    Dans un arrêt définitif, la Cour a souligné que "la préservation des conditions du 'vivre ensemble' était un objectif légitime" des autorités françaises, qui disposent à cet égard d'une "ample marge d'appréciation", et que par conséquent la loi votée fin 2010 en France n'était pas contraire à la convention européenne des droits de l'Homme.

     

    La CEDH avait été saisie le jour de l'entrée en vigueur de cette loi en avril 2011 par une jeune femme qui se disait adepte aussi bien de la burqa - qui cache entièrement le corps, y compris les yeux derrière un tissu à mailles - que du niqab - qui couvre le visage pour n'en montrer que les yeux -.

     

    La jeune femme de 24 ans, qui n'avait dévoilé que ses initiales (S.A.S), contestait cette loi qui stipule que "nul ne peut, dans l'espace public, porter une tenue destinée à dissimuler son visage", sous peine de 150 euros d'amende et/ou d'un stage de citoyenneté, jugeant notamment qu'elle était contraire à la liberté de religion. Elle estimait également, selon ses avocats, "dégradant" d'être forcée à se dévoiler dans les lieux publics. Et y voyait aussi une discrimination ainsi qu'une atteinte à ses libertés de pensée et d'expression.

     

    Dans sa requête, elle affirmait ne subir "aucune pression" familiale, accepter les contrôles d'identité, tout en voulant rester libre de porter le voile à sa guise. 

     

    Si la Cour se dit "consciente que l'interdiction contestée pèse essentiellement sur une partie des femmes musulmanes, elle relève qu'elle n'affecte pas la liberté de porter dans l'espace public des habits ou éléments vestimentaires qui n'ont pas pour effet de dissimuler le visage et qu'elle n'est pas explicitement fondée sur la connotation religieuse des vêtements mais sur le seul fait qu'ils dissimulent le visage".

    Alors que le nombre de musulmans vivant en France est estimé à plus de 5 millions, seulement "1.900 femmes environ étaient concernées fin 2009", selon une mission d'information de l'Assemblée nationale.

    Sud Ouest, 15 février 2015