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EUROPE - Page 8

  • La CEDH rejette la « démonstration de haine et d’antisémitisme » de Dieudonné.

    « Travestie sous l’apparence d’une production artistique », la démonstration de haine à laquelle s’est livré le polémiste « est aussi dangereuse qu’une attaque frontale et abrupte » contre la Shoah et les juifs, a tranché la CEDH. La liberté d'expression doit connaitre des limites !

    L’humoriste polémique français Dieudonné, qui contestait devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) sa condamnation pour avoir fait monter sur scène un négationniste, a été débouté mardi 10 novembre par la CEDH au motif qu’elle ne protégeait pas « les spectacles négationnistes et antisémites ».

    La Cour, dont la décision est définitive, a estimé qu’en faisant monter sur scène le négationniste Robert Faurisson, Dieudonné ne s’était pas livré à « un spectacle (…), même satirique ou provocateur » mais à « une démonstration de haine et d’antisémitisme », ainsi qu’à une « remise en cause de l’Holocauste ».

    « Attaque frontale et abrupte »

    Dieudonné M’Bala M’Bala avait saisi les juges européens en faisant valoir une atteinte à sa liberté d’expression, en raison d’une amende de 10 000 euros qui lui avait été infligée par la justice française pour « injure à caractère racial ».

    L’homme avait été condamné pour son spectacle du 26 décembre 2008 au Zénith de Paris. Ce soir-là, il avait convié sur scène Robert Faurisson, l’avait fait applaudir par le public et lui avait fait remettre un « prix de l’infréquentabilité » par un comparse déguisé en déporté juif. Les magistrats européens ont déclaré sa requête irrecevable. « Travestie sous l’apparence d’une production artistique », la démonstration de haine à laquelle s’est livré le polémiste « est aussi dangereuse qu’une attaque frontale et abrupte » contre la Shoah et les juifs, a tranché la CEDH.

    Le Monde, 10/11/2015

  • Le budget participatif, l'instrument du renouvèlement de la démocratie parisienne

    Depuis les premières expériences de pays d'Amérique latine le budget participatif connait un impressionnant développement ; il consolide la participation citoyenne y compris sur le Continent Africain qui compte d'ores et déjà 300 expériences de budgets participatifs.

    Le budget participatif se développe aussi en France et en particulier à Paris, il permet d'associer les citoyens à la construction de la Ville et de renouveler la démocratie locale.

    Paris a organisé cette année sa deuxième édition amplifiant le nombre de porteurs de projets et de votants, c’est un bel exemple de réussite d'initiative participative.

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  • La CEDH valide l'interdiction du voile intégral en France

     

    La loi interdisant le voile islamique intégral en France n'est pas contraire aux droits de l'Homme, a tranché mardi la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) en rejetant la requête d'une adepte de la burqa et du niqab.

     

    Dans un arrêt définitif, la Cour a souligné que "la préservation des conditions du 'vivre ensemble' était un objectif légitime" des autorités françaises, qui disposent à cet égard d'une "ample marge d'appréciation", et que par conséquent la loi votée fin 2010 en France n'était pas contraire à la convention européenne des droits de l'Homme.

     

    La CEDH avait été saisie le jour de l'entrée en vigueur de cette loi en avril 2011 par une jeune femme qui se disait adepte aussi bien de la burqa - qui cache entièrement le corps, y compris les yeux derrière un tissu à mailles - que du niqab - qui couvre le visage pour n'en montrer que les yeux -.

     

    La jeune femme de 24 ans, qui n'avait dévoilé que ses initiales (S.A.S), contestait cette loi qui stipule que "nul ne peut, dans l'espace public, porter une tenue destinée à dissimuler son visage", sous peine de 150 euros d'amende et/ou d'un stage de citoyenneté, jugeant notamment qu'elle était contraire à la liberté de religion. Elle estimait également, selon ses avocats, "dégradant" d'être forcée à se dévoiler dans les lieux publics. Et y voyait aussi une discrimination ainsi qu'une atteinte à ses libertés de pensée et d'expression.

     

    Dans sa requête, elle affirmait ne subir "aucune pression" familiale, accepter les contrôles d'identité, tout en voulant rester libre de porter le voile à sa guise. 

     

    Si la Cour se dit "consciente que l'interdiction contestée pèse essentiellement sur une partie des femmes musulmanes, elle relève qu'elle n'affecte pas la liberté de porter dans l'espace public des habits ou éléments vestimentaires qui n'ont pas pour effet de dissimuler le visage et qu'elle n'est pas explicitement fondée sur la connotation religieuse des vêtements mais sur le seul fait qu'ils dissimulent le visage".

    Alors que le nombre de musulmans vivant en France est estimé à plus de 5 millions, seulement "1.900 femmes environ étaient concernées fin 2009", selon une mission d'information de l'Assemblée nationale.

    Sud Ouest, 15 février 2015

  • Nous sommes tous Danois

    Soulagement et solidarité avec la Maison de la culture, les caricaturistes, les féministes, François Zimeray et les diplomates défenseurs des droits humains et de la liberté d'expression.

    We are not afraid !

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