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Mahor CHICHE - Page 58

  • Deux pompiers morts dans à Paris XIX

    Deux pompiers âgés de 23 et 21 ans sont morts, pris au piège dans les décombres d'un garage automobile après un violent incendie vendredi qui a provoqué l'effondrement d'une partie du bâtiment, dans le XIXe arrondissement de Paris.

    Quelques heures après l'annonce du décès du caporal-chef Matthieu Mercier, 23 ans, retrouvé mort lorsqu'il a été localisé sous les décombres, la préfecture de police de Paris a annoncé samedi matin que le caporal Ludovic Martin, 21 ans, était décédé "à l'hôpital, à 06H30 des suites de ses blessures".

    Ce pompier, qui faisait partie comme son collègue des équipes de reconnaissance dépêchées sur les lieux du sinistre, avait été retrouvé sous les décombres, dans un état grave, avec de multiples fractures, vendredi avant 20H00. Il n'avait été dégagé qu'après neuf heures d'efforts, dans un contexte rendu dangereux par l'enchevêtrement de tôles et de béton dans le garage automobile, selon le capitaine Michel Cros, porte-parole des pompiers.

    La dépouille de Matthieu Mercier n'a pu être extraite que samedi matin à 07h45, a-t-il précisé.

    Aucune autre victime n'a été recensée à l'exception de ces deux soldats du feu.

    Nicolas Sarkozy a exprimé son "émotion" et "ses plus sincères condoléances" aux familles et aux proches des victimes, qui étaient célibataires.

    "Une fois de plus, la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris paie un très lourd tribut dans l'accomplissement de ses missions au service des citoyens", a également déclaré le maire de Paris Bertrand Delanoë.

    Le ministre de la Défense, Hervé Morin, a exprimé "sa plus vive émotion, sa peine et sa reconnaissance à l'égard des deux militaires" de la brigade des pompiers de Paris. La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, s'est rendue dans la nuit à la caserne où étaient affectés les pompiers.

    Le sinistre s'était déclaré vers 17h00 dans le bâtiment, situé 16 rue Riquet, dans le XIXe arrondissement. Il était "semble-t-il, totalement accidentel", a déclaré samedi la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie, indiquant toutefois que l'enquête judiciaire, confiée à la deuxième DPJ (division de la police judiciaire), devrait "donner davantage de précisions".

    C'est en intervenant dans le bâtiment, au niveau d'un escalier, que les deux pompiers se sont retrouvés ensevelis sous "trois niveaux de dalles de béton, correspondant aux 3e, 4e et 5e étages", a expliqué le capitaine Cros.

    La préfecture de police avait indiqué dès vendredi que l'incendie avait provoqué l'explosion d'un véhicule dans le garage automobile.

    Un riverain a affirmé à l'AFP avoir entendu "deux, trois détonations". "C'était tellement important que j'ai cru que plusieurs immeubles étaient en feu", a-t-il ajouté.

    A l'arrivée des pompiers, le bâtiment d'une superficie de 600 m2 au sol, était "totalement embrasé sur cinq étages", selon le capitaine Cros.

    Deux cents pompiers sont intervenus avec plus de 50 engins de secours et dix lances incendie, maîtrisant le feu en moins de deux heures.

    Vers minuit, sept heures après le début du sinistre, une épaisse fumée se dégageait encore du bâtiment, tandis que la rue Riquet était recouverte d'une épaisse couche de mousse anti-inflammable, a constaté un journaliste de l'AFP

    Le travail des pompiers pour retrouver leurs collègues a été rendu très délicat par l'état du bâtiment, "une façade ou un étage" menaçant de s'effondrer "à tout moment", selon le capitaine Cros, qui a qualifié les opérations de "course contre la montre".

    L'enquête a été confiée à la deuxième DPJ (division de la police judiciaire).

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    En ce moment pénible pour les familles et la caserne de Bitche,   je tiens comme les nombreux Citoyens de notre arrondissement à rendre hommage à ces deux sapeurs pompiers et à exprimer ma solidarité à leurs proches et collégues. 

  • VIII Congres de SOS Racisme

    Après la formidable mobilisation de SOS Racisme contre l'amendement ADN de la Loi immigration de Brice Hortefeux (300 000 signataires), SOS Racisme a tenu son VIIème congrès.

    Une nouvelle génération militante était présente à côté "des anciens", des comités de Toute la France qui mènent chaque jour des actions pédagogiques et citoyennes (interventions en milieu scolaire et dans les quartiers, aide juridique, lutte contre les discriminations et la ghettoisation...) et un formidable message : VIVRE ENSEMBLE  est possible et indispensable.

    L'avenir de la société française est à la solidarité ét au métissage. La République doit s'ouvrir à ses Citoyens français trop souvent stigmatisés et/ou discriminés. Il est plus que temps de tenir compte de la réalité : les enfants d'immigrés ne quitteront pas la France et sont intégrés dans de nombreux pans de la societé.

    il convient de refuser la logique du ghetto, de la discrimination positive (qui hormis la constitution d'une élite laisse la majorité dans la mouise), il faut reconstruire un projet porteur d'espoir. A defaut, le communautarisme risque d'apparaitre comme la solution idéale.

    3 jours de debats et de réflexions sur l'avebnir de SOS Racisme et des nouveaux combats à mener pour obtenrir l'EGALITE.

    Une nouvelle équipe a été élu avec pour mission de mettre en oeuvre une nouvelle orientation et dynamique, nouvelle équipe à laquelle j'aurai le plaisir de participer.

    Dominique Sopo a été réelu Président, Samuel Thomas a été réelu Vice-Président.

  • La Chine doit abandonner la dictature soudanaise

    Mahor CHICHE et Michaël CHETRIT président et secrétaire national de Sauver Le Darfour.

    En visite en Chine, Bernard Kouchner s’est réjoui de l’implication de Pékin dans lesdossiers du Darfour : «Nous les accusions d’être du côté du général Béchir [le dictateur soudanais], mais ça n’a pas été tellement difficile de les en détacher et d’en faire une force positive.»

    A quelle «force positive» de la Chine au Darfour M. Kouchner peut-il bien faire allusion ? S’agit-il de l’appui de la Chine aux discussions prévues en Libye entre la dictature soudanaise et quelques factions rebelles minoritaires, et qui paraissent,

    de l’aveu même des protagonistes, vouées à l’échec ? A cet égard, les visites répétées de la diplomatie française auprès de la junte soudanaise et les menaces à peine voilées d’expulsion du leader rebelle Abdel Wahid el- Nour, réfugié en France, qui refuse de se rendre à la conférence, sont parfaitement incompréhensibles, d’autant que les auspices du colonel libyen Kadhafi ne sont pas pour inspirer confiance.

    S’agit-il d’exprimer notre reconnaissance à l’égard de la Chine pour ne pas avoir mis son veto à l’adoption de la résolution 1769 du Conseil de sécurité du 31 juillet dernier, une des vingt résolutions déjà prises sur la crise au Darfour et soeur jumelle de la résolution 1706 adoptée un an auparavant ? Cette résolution, comme les précédentes, a très peu de chance d’aboutir. Elle prévoit le déploiement, sous réserve d’un «accord» final avec le gouvernement soudanais, d’une force hybride ONU-Union africaine (Minuad) composée d’un maximum de 19 555 soldats et de 3 772 agents et officiers de police.

    Or la dictature de Khartoum, membre à part entière de l’Union africaine, s’oppose toujours à l’entrée sur son territoire de tout soldat non africain. En outre, les ONG françaises présentes sur le terrain considèrent que cette force sera insuffisante pour sécuriser un territoire grand comme la France, sans compter que son coût, près de 2 milliards de dollars, est jugé exorbitant par les Etats contributeurs au regard des résultats prévisibles, et notamment par le rapporteur du Parlement européen – en plus des 380 millions versés pour l’aide humanitaire.

    Dans ce contexte, comme le dit le député européen Thierry Cornillet : «L’Union européenne n’est pas une super ONG, elle doit aussi aider à la résolution politique du conflit.»

    Depuis le début de la crise du Darfour, la junte soudanaise est passée maîtresse dans l’art d’éviter les sanctions, ce qui lui a permis de continuer de procéder aux exactions en toute impunité, avec le soutien, précisément, d’un allié de poids, la Chine.

    En à peine dix ans, la Chine est devenue le premier partenaire économique du Soudan. Elle achète désormais 71 % des exportations soudanaises, très loin devant le Japon (12 %) et l’Arabie Saoudite (2,8 %). Cela permet en retour au Soudan de lui acheter des armes, que l’on retrouve entre les mains des miliciens à la solde de Khartoum au Darfour, les jenjawids. L’implantation économique de la Chine au Soudan n’est d’ailleurs pas fortuite. Elle est la conséquence de l’abandon du Sud-Soudan par les pays occidentaux suite à une guerre pour le pétrole qui a fait entre 1,5 et 2 millions de morts parmi les populations chrétienne et animiste. On a en effet assisté au départ de l’américain Chevron suite à la mort de plusieurs de ses employés en 1984, du canadien Talisman Energy en 2002 pour mettre fin à une campagne internationale de boycottage, et du français Total, propriétaire d’une concession de quarante ans conclue en 1980 et qu’il n’a jamais pu exploiter.

    Dès lors, nos pays démocratiques n’ont presque plus aucun moyen de pression économique direct sur le Soudan.

    Il ne reste donc plus qu’une voie : convaincre la Chine, qui est représentée au groupe de contact élargi sur le Darfour, d’abandonner la dictature soudanaise. La chute de la junte devrait suivre, car le Soudan est l’un des pays du monde les plus proches de la faillite selon le classement 2007 des instituts Foreign Policy et Fund for Peace. Elle permettra l’organisation des premières élections libres au Soudan depuis le coup d’Etat du Front islamique national en 1989.

    Nos pays démocratiques ont des arguments de poids pour convaincre la Chine : les Etats-Unis, le Japon, l’Allemagne et la France représentent en effet à eux seuls 40 % des exportations chinoises totales. La Chine n’est pas encore le géant économique que l’on dit. En dépit d’un taux de croissance de 10 % par an, elle atteint un niveau de PIB légèrement supérieur à celui de la France. Plus encore, les échanges de la Chine avec l’Union européenne sont très favorables à la Chine, qui a enregistré 60 milliards d’euros d’excédent en 2005, et plus de 100 milliards en 2006. Le groupe de contact élargi sur le Darfour doit faire comprendre à la Chine que si celle-ci veut pouvoir bénéficier de relations commerciales internationales indispensables à son développement, elle doit cesser de soutenir le régime soudanais, responsable de la mort de près de 2 millions de personnes en vingt ans.

    www.sauverledarfour.org

  • Les parrains de l'évacuation d'enfants du Tchad accusent Paris d'inconséquence


    Les parrains de l'évacuation avortée du Tchad vers la France d'enfants censés venir du Darfour reprochent au gouvernement de n'avoir jamais clairement interdit l'opération tout en adoptant sur ce conflit un discours alarmant qui leur paraissait légitimer leur action.

    «J'aurais pu comprendre que les autorités nous disent : "Non, on fera tout pour vous empêcher de mener à bien cette mission parce qu'elle n'est pas légale". Mais on nous a laissé faire jusqu'à la fin, et maintenant on nous dit "non, ce n'est pas légal"», s'est insurgé Christophe Letien, un responsable de l'association L'Arche de Zoé.

    En août, le président, Eric Breteau, arrêté jeudi au Tchad, «a été convoqué à la brigade des mineurs et au ministère des Affaires étrangères pour connaître le projet de cette association», a précisé M. Letien à l'AFP.

    «En aucun cas», la police et le Quai d'Orsay «ne lui ont dit +vous n'avez pas le droit de faire ça, c'est interdit, on fera tout ce qui est en notre pouvoir pour vous bloquer+, a-t-il ajouté. «Loin de là, puisque les opérations se sont poursuivies et ont pu être engagées directement sur le terrain».

    Plusieurs membres de l'opération ont même été transportés à l'intérieur du Tchad par des avions de l'armée française.

    Les autorités ont exprimé leur réticence, notamment par plusieurs communiqués du Quai d'Orsay, mais n'ont jamais mis un coup d'arrêt à l'opération, selon M. Letien.

    Depuis l'entrée en fonction du président Nicolas Sarkozy, la France affiche une ligne volontariste sur le Darfour, une crise pour laquelle elle a organisé une conférence internationale à Paris en juin.

    «Nous, on a essayé de faire quelque chose en essayent de sauver ces enfants parce que c'étaient les personnes les plus vulnérables sur ce territoire. Si M. Sarkozy veut faire quelque chose, qu'ils nous appuie dans notre cause», a lancé M. Letien.

    La secrétaire d'État aux Affaires étrangères et aux droits de l'Homme Rama Yade a qualifié ce projet d'«illégal et irresponsable», dans un entretien publié par Le Parisien vendredi.

    «Quand Rama Yade dit que 75 enfants meurent chaque jour au Darfour, c'est une réalité indéniable», a répliqué le président de l'association Sauver Le Darfour, Mahor Chiche, en référence à des déclarations de la secrétaire d'État à son retour du Soudan cette semaine.

    «De la part du ministère, ça fait un peu +on est offusqué, on est scandalisé et on avait mis en garde+. Si vraiment ils pensaient que c'était une opération criminelle, il fallait les arrêter», a estimé M. Chiche, dont l'association a renouvelé son «soutien au principe de l'opération» de l'Arche de Zoé.

    «On a considéré que s'il y avait une ONG, une instance internationale ou des individus capables d'évacuer des enfants d'une zone de guerre vers des lieux plus sûrs, sur le principe ça démarre bien», a-t-il expliqué.

    «Jusqu'à preuve du contraire on considère qu'ils sont de bonne foi», a affirmé Mahor Chiche, assurant avoir reçu des «garanties» de l'association mais «pas d'information sur l'organisation pratique des choses».

    «Quand vous voulez faire un trafic, vous n'alertez pas la presse entière et les pouvoirs publics, puisque je sais qu'ils ont eu plusieurs rencontres avec le ministère», a-t-il relevé.

    «Si aujourd'hui l'avion avait atterri comme prévu», affirme-t-il, «on dirait "vous voyez, une ONG humanitaire a mené une opération de secours, ce qui prouve que les politiques ont laissé tomber le Darfour, les grandes ONG aussi, et ça aurait fait un coup médiatique d'une autre teneur».