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VIème REPUBLIQUE - Page 2

  • BREXIT : L'illustration de la "référendalisation" des traités européens

    Comme je l'écris dans ma thèse sur "Le rôle des référendums nationaux dans la construction européenne" le ‪#‎référendum‬ anglais dessine les contours de l'Europe ‪#‎Brexit‬ ‪#‎UE‬


    "En Angleterre, le Parlement a donné un nouveau rôle au #référendum celui de protéger la ‪#‎souveraineté‬ du peuple".


    Le recours au #référendum national tombé en désuétude connait une nouvelle dynamique grâce à l'#UE.
    Nous assistons à un phénomène que j'appelle la "‪#‎Référendalisation‬" des traités et politiques européennes !


    L'échec de ce vote est bien dû aux responsables politiques français et technocrates qui ont refusé de combler le déficit démocratique et les avancées de l'intégration qui ont souvent été proposées par les Chanceliers allemands.


    Dés 2012, j'avais proposé que le premier référendum organisé par le Président de la République soit sur l’avenir de la construction européenne et sur une rénovation de nos institutions !

     

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  • Les droits des pères sont-ils bafoués par la justice française ?

    Geste d’amour, de désespoir et de colère ? Depuis vendredi 15 février 2013, un père que la justice a "privé" de ses enfants proteste en haut d’une grue du port de Nantes. Cette histoire révèle le malaise que peuvent ressentir de nombreux pères face aux décisions de justice leur accordant qu’avec parcimonie des droits de visites et d’hébergement.

    Dans de nombreux pays, la résidence alternée connait un certain succès, comme aux Etats-Unis, au Canada, en Suède ou au Danemark.

    En France, l’égalité de principe entre parents est garantie dans les textes et renforcée depuis la loi du 4 mars 2002 relative à l’autorité parentale. En pratique, les pères restent souvent discriminés. Les statistiques de l’INSEE de  2005 éclairent : après un divorce, 18% des enfants ne voient plus jamais leur père et seulement 42% des enfants le voient au moins une fois par mois.

    Cette absence du père conduit à un manque de repères paternels, source de difficultés pour le développement de l’enfant. Selon l’INED, seules 15% de familles monoparentales sont constituées par le père. Au total, 1,3 million de pères seraient privés de leur enfant.

    A l’évidence le droit positif n’a pas su s’adapter à l’évolution des cellules familiales. Si en théorie les deux parents sont égaux (l’article 371-4 du Code Civil dispose que : « l’enfant a le droit d’entretenir des relations personnelles avec ses ascendants »), trop souvent le père n’obtient pas la résidence alternée de son enfant et voit se déliter avec le temps son lien parental. Trois éléments expliquent les défaites des pères face aux juges aux affaires familiales.

    En premier lieu, trop peu de pères osent demander la résidence alternée, car leurs avocats les dissuadent d’entrer dans une longue bataille judiciaire et les informent de leurs faibles chances de succès.

    En second lieu, de nombreux divorces interviennent à un moment où l’enfant est en très bas âge. A moins de trois ans, la possibilité concrète d’une résidence alternée apparaît matériellement irréalisable. Le parent titulaire de la résidence se permet parfois d’exercer une certaine aliénation parentale sur l’enfant qui détruit l’image de l’autre parent, au risque d’un désordre psychologique profond chez l'enfant.

    Une fois que l’enfant aura grandi, le père aura du mal à justifier sa demande de résidence alternée auprès des juges. Ces derniers se basent souvent sur la situation antérieure et le temps passé par chacun des parents auprès de l’enfant. Ainsi, la situation préexistante aura tendance à se perpétuer au détriment de la possible organisation d’un nouveau de mode de résidence.

    En troisième lieu, pour nombre de juges, le poids des préjugés et de la coutume est encore prégnant sur le rôle de chaque genre dans l’éducation : au père l’entretien financier, à la mère l’éducation au quotidien. 

    A ces éléments objectifs s’ajoute le développement de stratégies de contournement par le parent titulaire, rendant impossible le prononcé de la résidence alternée ou réduisant à néant le jugement qui l’accorderait : le déménagement ou les accusations diffamatoires de violence.

    De nombreux textes internationaux protègent le droit de l’enfant au maintien de son lien filial avec ses deux parents. L’article 18-1 la Convention internationale des droits de l’enfant (assemblée générale des nations unies – résolution 44/25 du 20/11/1989) dispose : « Les États parties s’emploient de leur mieux à assurer la reconnaissance du principe selon lequel les deux parents ont une responsabilité commune pour ce qui est d’élever l’enfant et d’assurer son développement. (…) »

    Les séparations actuelles de quinze jours (« un weekend sur deux ») qui sont la norme en matière de droit de visite et l’hébergement, sont de nature à provoquer des traumatismes répétés à l’enfant et ne garantissent pas suffisamment le maintien du lien affectif avec les deux parents.

    Ainsi, la réalité judiciaire s’est largement écartée de l’esprit de la loi établissant le principe de la résidence alternée. Il est temps d’accorder aux pères et aux mères des droits équilibrés dans l’intérêt supérieur de l’enfant.


    Publié sur Liberation.fr le 18 février 2013

  • Toulouse Mon Congrès, l'espoir d'un grand PS

    Mes Chers Camarades,

    Je voudrai d'abord saluer et remercier tous les camarades qui ont mené la bataille du congrès de Toulouse. Car, aller à la motion était un choix pas évident vu l'investissement de nombreux d'entre nous dans la campagne de François Hollande - parfois dès ses prémices - et le calendrier du déroulement du congrès.

    Contrairement à certaines analyses développées, je ne pense pas que l'absence de figures ou de personnalités ait été un handicap, et si elle l'a été je préfère cela à un score supérieur mais dû à une hyperpersonnalisation (cf Motion 4 portée par Hessel). Je félicite particulièrement Constance Blanchard qui a défendu avec panache notre motion 5 Toulouse Mon Congrès.

    Motion 5.jpg

    Renouvellement, rajeunissement, solidité dans les convictions passe aussi par un engagement de convictions et de terrain.

    A l’applaudimètre, les soutiens étaient sincères et nombreux. Certains camarades de la motion 1 ont d'ailleurs voté pour nous, je suis fier de noter campagne qui a été propre et je crois qu'on a gagné l'estime de nombreux d’adhérents quelque soit le résultat final.

    Il est certains que le souci d'unité, la division des "petites" motions, et les logiques d'appareil expliquent notre score national.

    En ce qui concerne l'avenir, nous continuerons à travailler à la rénovation du Parti Socialiste, à la construction d'un grand parti de gauche démocratique, ouvert sur la société civile, paritaire, européen en pointe sur les questions de laïcité, de vivre-ensemble. Ce nouveau PS sera aussi ancré dans la modernisation sociale et l'innovation républicaine. Il sera le bouclier de l'action gouvernementale et le lieu d'élaboration de propositions innovantes et utiles aux français.

    L'espoir d'un grand PS moteur de l'accompagnement des réformes et de la transformation de la société est puissant. Nous soutiendrons cette dynamique.

    A Paris et dans le 19ème arrondissement de Paris nous éffleurons les 5%, ce résultat est une base solide pour préparer l'avenir.

    Je vous remercie pour vos encouragements, votes, et soutiens.

    Je sais que nous nous retrouverons dans les prochaines batailles pour l'emploi, contre l'extrême droite, et pour faire du mariage pour tous et du droit de vote des étrangers la réalité de demain.

     

  • Présentation de la Motion 5 Toulouse Mon Congrès à la section Jean Jaurès Paris 19ème

    Mes Cher Camarades,

    Bonsoir, je suis Mahor Chiche, pour ceux qui ne me connaissent pas je suis né dans le 19ème arrondissement de Paris et Militant de la section Jean Jaures depuis 19 ans.

    J’ai fais la campagne des primaires citoyennes et soutenu tres tôt la candidature de François Hollande.

      -La motion 5 : Toulouse Mon Congrès

    J’aurai pu me retrouver dans la motion 1, mais j’ai fais le choix de soutenir la motion 5 Toulouse Mon Congrès ; car pour moi ce Congrès doit être avant tout un Congrès de débats. Non pas sur l’orientation politique de l’action gouvernementale, cela a été tranché lors des primaires, mais sur le Rôle de notre Parti Socialiste, sur le rôle de l’adhérent, sur la manière dont nous pouvons aider à la reussite du Changement !

    Avant tout, je tiens à saluer le bon climat dans lequel se déroule ce congrès on est loin des écueils passés de 2008 ;  cette réussite on la doit à la formidable dynamique des primaires qui a obligé chacun à faire preuve d’humilité et de respect vis-à-vis des autres candidats.

    Parce qu’aujourd’hui nous sommes tous rassemblés derrière Francois Hollande et Jean Marc Ayrault on doit pouvoir s’exprimer librement et voter aussi dans la diversité.

    Vous imaginez qu’on a failli au nom du rassemblement avoir un Congrès avec une seule motion, ou bien nous rejouer la guerre fratricide entre les tenants du Oui au traité budgétaire et les tenants du Non.

    La motion 5 s’appelle Toulouse Mon Congrès elle aurait pu s’appeler « Touche pas à Mon Congrès » ; dans ces titres le « Mon » est essentiel car il marque la priorité que nous donnons à l’adhérent.

    Quelque soit l’amitié que nous pouvons avoir pour Harlem Désir ou Jean Christophe Cambadelis il est clair que la manière dont s’est faite la désignation de notre futur 1er secretaire n’est pas digne de l’histoire de notre parti.

    Le socialisme a toujours été lié au suffrage universel, le fait que l’on ne nous consulte pas sur ce choix, que les candidats potentiels étaient limités, et que finalement on nous demande de ratifier à postériori le choix de « la Reine » Martine Aubry montre à quel point la tentation d’un parti verrouillé, recroquevillé sur lui même existe.

    Au moment où certains imaginait déjà étendre les primaires à toutes les élections législatives ou au municipales, au moment où l’UMP elle-même est capable d’organiser un vrai duel, nous avons préféré la cooptation bonapartiste.

    C’est une régression démocratique ; tout comme confier à des thinks thanks exterieurs l’élaboration de la ligne politique de notre parti est une erreur

    Alors oui, c’est avant tout avec cela que les partisans de la Motion 5 Toulouse Mon Congrès veulent rompre  pour rénover et faire de notre parti un grand parti socialiste.

     -  Les Crises sont nombreuses

    Le Monde va mal, la crise est profonde : crise des subprimes, crise de l’euro, montée de l’extreme droite en Europe la situation est difficile.

    Quatre mois que François Hollande est au pouvoir, c’est déjà à la fois beaucoup et trop peu.

    Après 5 ans de sarkozysme la France a été fragilisée, mais aujourd’hui le changement est en marche : Conférence nationale pour la croissance et l’emploi, Loi sur l’harcèlement sexuel, Loi d’orientation et de programmation pour l’éducation nationale, suppression de la « TVA Sarkozy », retour au barème de l'Impot sur la Fortune,  zones de sécurité prioritaires, Contrats de  génération…

    L’espoir est grand : à minima nous devons réaliser les 60 propositions, car depuis 30 ans la crise entre la classe politique et les citoyens se nourrit de ces promesses non tenues, et de cette impression devenu parfois certitude, que le pouvoir politique n’est plus.

    N’oubliez mes chers camarades que le Front National (qui fête aujourd’hui ses 40 ans et sa nouvelle chef Marine Lepen) est en embuscade, nous n’avons pas le droit d’échouer.

    Malgré les obstacles nous devons oser nous attaquer à la spéculation, aux plans de licenciements… Et si en matiere économique c’est difficile, en matière sociétal il y’a des mesures symboliques essentielles à adopter.

     -     Le Mariage pour tous, cet engagement pour l’égalité

     -    Et le Droit de vote des étrangers non communautaires promis déjà par François Mitterrand en 1981

    Pour réaliser ces réformes le gouvernement Ayrault aura besoin de chacun d’entre nous : pour faire œuvre de pédagogie et soutenir ces projets malgré les campagnes immondes qui ne manqueront pas d'être faites.

     -  Pour un Parti Socialiste, bouclier de l’action du gouvernement

    Alors oui déposer une motion dans un Congrès, du Parti Socialiste, est un acte grave ; il marque notre engagement à vouloir rénover notre beau parti socialiste pour en faire le bouclier de l’action du gouvernement.

    Bien sur on peut appeler au rassemblement et puis en facade gommer les différences entre les tenants du Oui et les tenants du Non au referendum sur la Constitution européenne de 2005, entre ceux qui rejoignent la majorité dans le parti mais voteront contre le traité budgétaire européen au Parlement.

    Nous, on a préféré la fidélité aux engagements : soutien sans faille à l’action de François Hollande et Jean Marc Ayrault, mais Rénovation du PS pour qu il soit cet instrument si precieux à la mobilisation de la société.

    Il doit etre ouvert, paritaire, divers capable de travailler et réfléchir avec les autres forces vives de la nation.

    Alors oui la question posée à ce Congrès que certains trouvent programmé trop tôt ou inutile est quel rôle pour le Parti Socialiste alors que ses leaders disposent de tous les leviers d’actions à l’exception du Conseil Constitutionnel et de l’Europe ?

    L’enjeu est là mes chers camarades.

     -Ne plus revivre l’échec du 21 avril 2002

    Le 21 avril 2002, le Parti Socialiste subissait une défaite sévère. 10 ans d’oprobre avant la victoire.

    Je me rappelle de cette période où en section on voyait les difficultés des Français, on voyait que le gouvernement Jospin avait besoin d‘idées nouvelles, d’un second souffle, mais le PS qui avait alimenté le candidat Jospin d’idées (abrogation des Lois Pasqua, emplois jeunes, couverture médicale universelle…) n’était plus une force motrice.

    La défaite fut cinglante.

    L’enjeu d’ici le prochain congrès de 2015 est bien celui d’accompagner au mieux l’action du Président Hollande en étant force de propositions et relais vers la société civile.

    Aujourd’hui, il faut en finir avec les reliques du vieux parti : cumuls des mandats, cooptation, opacité… qui discréditent l’action politique.

    Il faut un Parti socialiste ouvert sur l’extérieur capable d’accueillir, de former, et de conserver ses adhérents.

    Ces derniers mois le PS a été absent, il faut que ce Congrès marque le grand retour sur nos valeurs :

    - Le non cumul : nous l’avons promis, il est le moyen de moderniser notre vie publique, et de permettre la restructuration de notre millefeuille administratif.

    -La parité : 25 % de femmes au Parlement c’est indigne d’une République moderne, la motion 5 propose la mise en place d’un mode de scrutin permettant l’élection bi-nominale.

    -L’Europe fédérale : c’est notre engagement, le Congrès du Parti Socialiste Eruopéen (PSE) vient d’avoir lieu à Bruxelles qui en a entendu parler ? Il faut œuvrer pour que l’élection du Premier secrèteraire du PSE se fasse de maniere transnationale par l’ensemble des militants socialistes d’Europe.

    -La laïcité : tant remis en cause et dont Marine Lepen tente se faire le porte drapeau, doit être défendue par le Parti Socialiste pour donner corps au rêve français de François Hollande

    -Combattre les discriminations et agir pour l’égalité : il nous faut combattre les discriminations, veiller à ce que Manuel Valls mette en place le récépissé promis par François Hollande en matière de contrôles d’identités et que le droit de vote des étrangers soit enfin adopté.

    Il nous faut enfin réussir à conserver l’avantage fourni sur les autres forces politiques du pays par le succès des primaires citoyennes qui a vu plus de 3 millions de personnes se déplacer, nous devons bâtir un grand parti socialiste, pour ce faire nous devons avoir l’audace, l’audace de pousser la rénovation de la section locale à Solferino.

    Paris, 4 octobre 2012