Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Mahor CHICHE - Page 53

  • Darfour : La Cour Pénale Internationale met fin à l’impunité du Dictateur Omar El BECHIR

    Darfour : La Cour Pénale Internationale met fin à l’impunité du Dictateur Omar El BECHIR

    Après le mandat d’arrêt de la CPI à l’encontre d’Omar El BECHIR,
    La junte soudanaise doit quitter le pouvoir !


    Sauver Le Darfour se félicite de la décision de la Cour Pénale Internationale de poursuivre le Président soudanais Omar El BECHIR des crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis au Darfour.

    Six ans après le début des massacres -300 000 morts et 2.2 millions de déplacés-, la responsabilité du Président Soudanais, de son armée et de ses milices Janjaweeds est enfin recherchée par la Justice internationale. Pour Luis Moreno-Ocampo, le président soudanais exerce un contrôle absolu, et il est au sommet de la structure de l'Etat qu'il dirige personnellement. C'est bien lui qui dirige les milices janjaweeds et qui a planifié les crimes du Darfour.

    Au temps de l’indignation citoyenne succède enfin le temps de la justice. Omar el-Béchir est le quatrième chef d'Etat en exercice à être poursuivi par la justice internationale, après l'ancien président du Liberia Charles Taylor, l’ex-président yougoslave Slobodan Milosevic, et l’ex-président serbe Milan Milutinovic.

    Sauver Le Darfour a toujours estimé que la paix au Darfour et dans la région ne sera possible qu’après le départ du pouvoir du potentat criminel, qui avait pris le pouvoir par la force en 1989.

    Le Conflit au Darfour est un facteur d’implosion du Soudan et de déstablisation de l’ensemble de la Corne de l’Afrique.

    Il appartient à l’Europe et au nouveau président américain Barak OBAMA, ainsi qu’aux autres puissances régionales et internationales de prendre des actes concrets afin de restaurer la paix et la sécurité dans cette zone, en contribuant à restaurer les conditions de la démocratie au Soudan.

    Aussi, Sauver Le Darfour réclame toujours :
    - La constitution d’un front uni de la communauté internationale impliquant les grandes puissances, dont notamment la Chine, pour que soit organisée une Conférence de paix internationale sur le Darfour,
    - L’application des résolutions de l’ONU et en particulier le déploiement d’une force crédible d’interposition et de protection des populations civiles,
    - Le désarmement des milices Janjaweeds et le retour des réfugiés,
    - L’interdiction effective du survol du Darfour par des avions autres qu’humanitaires,
    - Le respect de l’embargo sur les armes par les grandes puissances, et notamment par la Chine etla Russie,
    - L’indemnisation des victimes et la reconstruction.

    Enfin, Sauver Le Darfour appelle Monsieur le Président Nicolas SARKOZY a déployé tous les efforts pour contraindre la junte soudanaise a quitté le pouvoir.

    Le Bureau National de Sauver Le Darfour

  • Droits de l'Homme, le faux clash



  • DROITS DE L'HOMME LE FAUX CLASH

    Mahor Chiche: «Quand on défend les Droits de l'Homme, il faut aller jusqu'au bout»

    1630-droits-de-lhomme

    Vidéo Hier, Bernard Kouchner et sa Secrétaire d’Etat Rame Yade ont passé la journée à se jeter les ONG à la figure. Le ministre a carrément affirmé que le poste de Yade était inutile. « Les droits de l'homme n'ont jamais été une priorité pour les Affaires Etrangères » réplique l'association Sauver Le Darfour à la caméra de StreetReporters.

    Si pour Bernard Kouchner, la création d’un Secrétariat d’Etat aux Droits de l’Homme était «une erreur», pour Rama Yade, c'est l'avis des ONG et des militants des droits de l'homme qui est important. Participant au Talk Orange- Le Figaro, Yade estime qu' «un travail exaltant (...) a été fait, avec des résultats concrets », en ajoutant qu'elle s'est « fixé des priorités »  qu'elle « continuera à tenir », évoquant ainsi les droits des femmes, des homosexuels et des enfants. Lors d'une remise de prix au Quai d'Orsay à la mi-journée, elle s'était déjà adressée sans le citer à Bernard Kouchner. « Les Français savent que les droits de l'homme servent à quelque chose », avait-elle dit.

    Plus tard dans la journée, Bernard Kouchner  a justifié ses propos lors d’un forum avec les ONG : « Il ne faut plus mélanger politique et droits de l'homme », a répété le chef de la diplomatie française.  « La politique doit être imprégnée de droits de l'homme et les organisations de droits de l'homme doivent être en permanence, sous la pression de leurs militants, à nos basques. Je pense que c'est exactement ce que demandaient les ONG depuis des années, de ne pas mélanger les choses », a-t-il ajouté.  

    A propos d'ONG, Mahor Chiche, le président de Sauver Le Darfour, ne s'étonne guère de ce désaveu publique de Kouchner : « Tout le monde sait que les Droits de l'Homme ne sont pas une priorité pour les Affaires Etrangères. Ni le Ministère des Affaires Etrangères, ni la Présidence de la République n'ont donné les moyens d'une véritable politique des Droits de l'Homme.»

    En réalité, ces enjeux cachent un jeu de chaises musicales nettement moins glorieux. En effet, Nicolas Sarkozy a prévu un remaniement de son gouvernement avant les élections du Parlement Européen en Juin prochain. Pourquoi absolument avant ? Parce que le Président ne souhaite pas qu'on interprète le changement d’équipe comme une sanction pour les perdants. L’entrée au gouvernement de Patrick Devedjian lui donne donc déjà l’occasion d'opérer une redistribution par petites touches.

    Ainsi, des rumeurs savamment distillées dans la presse laissent déjà entendre que Yade ne prendrait finalement pas la place de Jean Pierre Jouyet aux Affaires Européennes, après avoir été longtemps pressentie. La faute à son refus de participer à la bataille électorale du printemps prochain. On parlait, depuis des semaines, de flinguer Rachida Dati. Au tour désormais de Rama Yade d'être sous les feux de mauvaise rampe.


    Bernard Abouaf, Johan Weisz

  • Comment se payer les services d’une (ex) top model a prix reduit

    Une boutique de mode lance un shopping bag avec l’effigie de Carla Bruni, sans l’autorisation de la première dame. Gros buzz. StreetReporters a sorti sa calculette et vous montre qu’il est plus rentable de taper l’image de l’ex-mannequin que de signer un contrat de marque en bonne et due forme avec une star.

    On se souvient du bon coup de Lancia (avec un contrat officiel avec Carla) et du buzz de la compagnie RyanAir (de manière officieuse cette fois, procès à la clé). Au tour de la boutique de mode Réunionnaise Pardon! d'exploiter le filon, avec un shopping bag à l'effigie de Bruni agrémenté du slogan « Mon mec aurait dû m'acheter du Pardon ».

    En général, les marques s’associent à des stars pour vendre des montres (Cindy Crawford chez Omega), des lunettes (Johny) ou des compotes (Guy Roux chez ED). Ca coûte cher et ça ne fait pas scandale. Côté RyanAir ou Pardon!,  le plan de communication est quasi gratuit : Pas d’achat de spots télé ou de panneaux d’affichage. Juste une attachée de presse, et encore (jointe par StreetReporters, la société Pardon! n'a pas souhaité faire de déclaration). Certes, Carla risque de vous faire un procès, qui va vous coûter un peu d’argent. Mais le calcul est vite fait. Démonstration.

    1. L’Economie du cachet de la star

    Combien coûte un contrat pour associer une marque à un people ? Comptez 10 millions de dollars pour Madonna (chez Louis Vuitton), 5 millions d’euros pour Johnny Halliday (Optic 2000). Carla Bruni, pour Lancia, a touché 2 millions d'euros.
    > Economie faite par Pardon! : 2.000.000€, au minimum

    2. L’Economie de l’achat des espaces pubs et des spots

    Qui ne troquerait pas l'achat d'un espace publicitaire de 30 secondes de 30.000 euros sur TF1 contre un passage quelques minutes plus tard dans le journal du 20 heures de la même chaîne?
    Le buzz Ryanair / Carla Bruni a donné lieu à 171 articles dans les quotidiens et la presse magazine française. Le quart de page en noir et blanc dans la rubrique culture du journal Le Monde est annoncé à 20.000 euros. Evaluons l’article à un prix moyen de 5.000 euros et mettons aussi dans le panier l’équivalent de 10 spots TV :
    > Economie faite par Pardon! : 171 x 5.000 + 10 x 30.000 = 1.155.000€

    3. Le coût du procès
     
    D’évidence, Pardon! devra recourir aux services d’un avocat. Comptez 10.000€ de frais d’avocats, voire 20.000€ si l’une des parties décide de faire appel. Ensuite, il y a l’amende. « Le tribunal devra prendre en compte 3 critères », explique à StreetReporters Me Mahor Chiche, spécialisé en droit de la presse :
    1. Si la marque a obtenu ou pas le droit d’utiliser l’image de Carla Bruni.
    2. Le préjudice causé : En tant qu’ex-mannequin et donc professionnelle qui vend son image, elle dispose d’arguments à plaider devant le juge.
    3. Le fait qu’elle apparaisse nue, alors qu’elle a décidé de ne plus poser dévêtue risque aussi d’alourdir l’amende que devra verser Pardon!.
    Reste que RyanAir avait été condamnée à payer 60.000€ de dommages à la première dame. « En France, on est vraiment en-deçà des niveaux de condamnation que l’on peut constater aux Etats-Unis», analyse Me Chiche.
    > Coût du procès pour Pardon!: 20.000€ de frais d’avocat+ comptons 100.000€ de condamnations = 120.000€
     
    4. Conclusion

    2.000.000€ + 1.155.000€ - 120.000€ = 3.035.000€ d'économies
    Prendre Carla Bruni
    comme support publicitaire coûte moins cher en violant son droit à l'image plutôt qu'en l'employant. Certes, les dirigeants de Pardon! font subir quelques entorses au droit, mais ils sont surtout très doués en maths.

    Matthieu Barbarin, Johan Weisz